Test 4K Ultra HD Blu-ray : Halloween Kills
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Laurie Strode, sa fille Karen et sa petite fille Allyson viennent d'abandonner le monstre au célèbre masque, enfermé dans le sous-sol de la maison dévorée par les flammes. Grièvement blessée, Laurie est transportée en urgence à l'Hôpital, avec la certitude qu'elle vient enfin de se débarrasser de celui qui la harcèle depuis toujours. Mais Michael Myers parvient à s'extirper du piège où Laurie l'avait enfermé et son bain de sang rituel recommence. Surmontant sa douleur pour se préparer à l'affronter encore une fois, elle va inspirer la ville entière qui décide de l'imiter et de se soulever pour exterminer ce fléau indestructible. Les trois générations de femmes vont s'associer à une poignée de survivants du premier massacre, et prennent les choses en main en formant une milice organisée autour de la chasse et la destruction du monstre une fois pour toutes. Le mal meurt cette nuit.
Test effectué depuis l'édition 4K Ultra HD Blu-ray disponible en import (USA). L'édition équivalente en France sera disponible le 2 mars 2022 chez le même éditeur.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Qualité Vidéo
Halloween Kills (2021) a été tourné à l'aide de caméras numériques Arri Alexa Mini et Arri Alexa SXT. Ces caméras ont été couplées à des optiques anamorphiques (Cooke et Hawk V-Plus). Le douzième film de la franchise a bénéficié d'un master intermédiaire 4K. Universal propose une présentation en 2160p, compression HEVC et technologie Dolby Vision.
La quasi totalité d'Halloween Kills se déroule la nuit. La séquence de flashback qui nous replonge en 1978 vaut le détour, avec une ambiance désaturée et des rouges bruts magnifiques. Les séquences contemporaines sont un peu plus saturées, avec une combinaison de tons cyans/froids typiques et quelques couleurs chaudes automnales. L'obscurité et la restitution des ombres restent cruciales sur ce film. L'étalonnage Dolby Vision réhausse quelque peu l'éclat des sources lumineuses (gyrophares, écrans, luminaires). Mais les valeurs HDR restent conservatrices (des pics lumineux ne s'élevant en moyenne qu'à 139 nits).
L'esthétique globale du film a été pensée pour refléter celle du classique de John Carpenter. Les images sont loin de développer un caractère "clinique/numérique". L'utilisation d'optiques anamorphiques renforce cette ambiance caractéristique. Et du grain a même été ajouté en post-production pour brouiller les pistes. Cette texture reste fine mais l'illusion est parfaite. Halloween Kills se distingue donc surtout par ce look nostalgique manifeste. Néanmoins, le rendu reste très ferme. Et l'apport de l'édition 4K Ultra HD Blu-ray en matière de définition pure est significatif. La version UHD récupère bien un voile de netteté appréciable, avec des textures mieux dessinées (l'ancienne demeure des Myers), et des gros plans plus fermes (les visages de Jamie Lee Curtis et Judy Greer).
En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 211 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 139 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 78.22% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 120 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 63297 kbps et 70919 kbps (avec surcouche Dolby Vision).
Qualité Audio
Halloween (2018) bénéficiait d'un mixage DTS:X. Aujourd'hui, Universal nous offre du Dolby Atmos (à la fois disponible sur les disques 4K Ultra HD Blu-ray et Blu-ray) avec un core TrueHD 7.1 sous 16-bit (3380 kbps). C'est un mixage solide et équilibré, même si les canaux Atmos sont utilisés avec parcimonie. Sans forcément porter de sonorités inédites, ils complétent les autres canaux en ouvrant les perspectives. L'axe frontal est solide et prioritaire. Les canaux surround et arrière relayent les notes emblématiques de la bande-originale et élargissent la portée de certaines séquences mouvementées (la foule en colère à l'hôpital). Le canal de graves parvient sans aucune peine à asséner de violents coups palpitants et reste très solide (l'incendie ravage la maison Strode, les instants jump-scare). Les sollicitations d’effroi, propres à la franchise, tirent profit d'une dynamique qui sait se montrer agressive. Ainsi, coups de feu, attaques au couteau, et autres instants de violence tirent aisément leur épingle du jeu.
Une VFQ est disponible sur cette édition importée (USA). Elle est présentée au format Dolby Digital 5.1 (640 kbps). L'édition équivalente française (2 mars 2022) profitera d'une VFF Dolby Digital Plus 7.1.
Bonus
- Film en version longue avec fin alternative (109 mn) et version cinéma (105 mn)
- Commentaire audio
- Bêtisier
- Scènes coupées et rallongées
- Les blessures ouvertes d’Haddonfield
- L’équipe de choc
- Les valeurs de la famille Strode
- Les transformations de 1978
- Le pouvoir de la peur
- Des morts à gogo
Conclusion
Halloween Kills joue la carte de la nostalgie mais peine à surprendre ou à imposer un nouveau souffle à cette saga. Cela reste une édition solide et équilibrée, portée par un master 4K sublime et une bande-son Dolby Atmos engageante. Les fans de la franchise apprécieront...