Test 4K Ultra HD Blu-ray : Pirates des Caraïbes : La malédiction du Black Pearl
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Jack Sparrow et Will Turner s'embarquent sur la mer des Caraïbes afin de stopper le bateau de pirates conduits par le redoutable Capitaine Barbossa qui tente de mettre fin à une malédiction qui le poursuit lui et son équipage...
Test effectué depuis l'édition import (USA) avec VFF Dolby Digital Plus 7.1.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Qualité Vidéo
Pirates des Caraïbes : La malédiction du Black Pearl (2003) a été tourné en 35mm à l'aide de caméras Panavision Panaflex. Le master intermédiaire a été supervisé en 2K. Il est question d'une version mise à l'échelle en 2160p.
Aucune restauration 4K digne de ce nom pour ce premier volet de la saga Pirates des Caraïbes. Certes, le film récupère un cadrage un peu plus généreux (ratio 2.35 contre 2.39 sur le précédent Blu-ray). Et un nouvel étalonnage HDR a été réalisé avec quelques propositions nouvelles : des teintes verdâtres/tropicales plus prononcées et des détails un brin affinés dans les plus hautes lumières (flammes, étincelles et coups de canon). Ceci dit l'essentiel des pics lumineux plafonne sous une limite de 300 nits. Et aucun nouveau scan n'a été réalisé. Il n'y a d'ailleurs pas d'apport flagrant de définition. Sur de nombreux gros plans et plans intermédiaires, le niveau de détail se trouve proche voire identique à celui de l'édition Blu-ray de 2007. Et, pour être honnête : le rendu est parfois pire qu'auparavant. La malédiction du DNR ayant encore frappé, le grain 35mm a été réduit à une apparence toute artificielle, générant des textures lissées, du grain figé et visages type "poupée de cire". C'est une franche déception.
En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 419 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à un faible 173 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 80.28% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 132 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 45390 kbps.
Qualité Audio
Disney est allé dans la mauvaise direction et sur le plan acoustique, ce n'est guère plus réjouissant. Certes, la Malédiction du Black Pearl profite d'un remixage Dolby Atmos pour sa version originale qui est présentée avec un core TrueHD 7.1 (24-bit, 4755 kbps). Sur le papier et à l'écoute, on note quelques efforts honorables de spatialisation. Mais cela s'effectue au détriment d'une dynamique sclérosée, fruit d'une ré-égalisation dont a coutume de proposer l'éditeur. Et, en raison de ce retraitement en amont, le déploiement des masses sonores perd en souffle énergique, avec un registre grave lui-même décevant.
Si vous craquez tout de même pour cette édition UHD, sachez qu'une VFF est disponible en Dolby Digital Plus 7.1 (1024 kbps).
Bonus
- 3 commentaires audio
- Scoundrels of the Sea
- About Scoundrels of the Sea
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Conclusion
N'y allons pas par quatre chemins : cette édition est indigne de cette fabuleuse franchise. Aucun nouveau scan 4K et du fâcheux DNR. Import à éviter !