Test 4K Ultra HD Blu-ray : Shooter, tireur d'élite
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Un tireur d'élite des Marines, Bob Lee Swagger, quitte l'armée après une mission qui a mal tourné et disparaît sans laisser de traces. Swagger reprend du service quand des autorités gouvernementales le persuadent d'agir contre un complot contre le président des États-Unis. Swagger réalise qu'il a été trahi et devient la cible d'un tueur. Au lieu de se cacher, il cherche à se venger des puissants et corrompus du monde libre.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Qualité Vidéo
Shooter, tireur d'élite (2007) est le fruit d'un tournage opéré en 35mm à l'aide de caméras Panavision Panaflex (Platinum & Millennium XL). Le master intermédiaire a été supervisé en 2K. Le film d'Antoine Fuqua nous est présenté dans une version mise à l'échelle en 2160p avec un nouvel étalonnage des couleurs. On retrouve sur cette édition UHD la technologie Dolby Vision.
Deux grands pôles d'amélioration aujourd'hui : la compression vidéo et l'étalonnage des couleurs. La base reste identique avec un cadrage similaire et un niveau de définition relativement proche. Compressées en HEVC (contre un rétrograde MPEG-2 sur le Blu-ray de 2008), les images de l'édition UHD gagnent certainement en immédiateté. Le piqué est acéré et les gros plans sont correctement piqués. Les arrière-plans ne souffrent plus de compression hasardeuse, avec une structure de grain 35mm qui semble plus stable. L'étalonnage des couleurs a été entièrement revu et corrigé avec la suppression des dérives verdâtres, des teintes plus naturelles (des ciels bleus retrouvés, une neige immaculée) et une dynamique d'image réhaussée. Mention spéciale aux scènes d'intérieur et aux plans les plus sombres tirant profit de zones d'ombres considérablement débouchées.
En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1130 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 348 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 98.16% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 156 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 43999 kbps et 55076 kbps (avec surcouche Dolby Vision).
Qualité Audio
Pas de remixage Atmos à se mettre sous la dent. Ceci-dit, le Blu-ray de 2008 se limitait à du Dolby Digital 5.1. La présence cette fois-ci d'une VO DTS-HD Master Audio 5.1 (24-bit, 3596 kbps) reste positive. D'autant qu'il s'agit d'un mixage élancé et énergique. En tout cas sur les passages clés. Les séquences d'action se démarquent, et dès les premières instants avec la scène d'ouverture agitée (la mission inaugurale qui tourne mal). L'activité surround reste soutenue et enveloppante, qu'il s'agisse des effets sonores ou de la répartition des ambiances disséminées avec soin. Lors de la scène cruciale d'assassinat, le vacarme étourdissant de la foule marquera votre attention. Le reste du mixage restera plus contenu en termes de spatialisation, avec une scène frontale davantage prioritaire.
Pas de changement pour la VF qui conserve la même piste : soit du Dolby Digital 5.1 (640 kbps).
Bonus
- « La survie du plus fort » : making of
- Independence Hall
- Scènes supprimées
- Bande-annonce cinéma
Conclusion
L'édition Blu-ray de 2008 était perfectible (absence de VO Lossless, compression vidéo MPEG-2). Paramount profite du 15ème anniversaire de Shooter, tireur d'élite pour combler les lacunes du passé. En prime : un nouvel étalonnage des couleurs Dolby Vision qui apporte un lot conséquent d'améliorations et l'adoption d'un boîtier Steelbook plutôt élégant. Avis aux amateurs...