Test 4K Ultra HD Blu-ray : L'Homme qui tua Liberty Valance (1962)
Publié le par la Rédaction
Synopsis
A l'enterrement de Tom, le sénateur Stoddard explique à un journaliste comment, grâce à Tom, l'Etat fut débarrassé du tueur Liberty Valance et comment lui, arrivé dans l'Ouest comme jeune avocat, il gagna ses galons de sénateur.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Qualité Vidéo
Sorti en 1962 dans les salles obscures, L'Homme qui tua Liberty Valance est inscrit depuis 2007 au National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès américain. Ce classique de la filmographie de John Ford a été tourné en 35mm à l'aide de caméras Mitchell BNC. Porté par John Wayne, L'Homme qui tua Liberty Valance (1962) avait fait l'objet d'une précédente édition Blu-ray en France en 2012. 10 années ont passé. Dans le cadre de la célébration de son 60ème anniversaire, le film tire profit d'une remasterisation 4K avec un nouveau transfert supervisé en Dolby Vision.
Contrairement au précédent transfert, L'Homme qui tua Liberty Valance récupère son ratio original 1.85 avec la présence retrouvée de fines bandes-noires horizontales. Les nouvelles sont très bonnes en matière de restauration. L'Homme qui tua Liberty Valance tire profit d'une importante mise à niveau avec un gain de définition solide servi par une compression vidéo qui l'est tout autant. Quelques poussières parasites ont été supprimées pour une présentation plus propre, plus stable. C'est même une révélation de tous les instants tant des différences de type jour-nuit sautent aux yeux durant la totalité du long-métrage avec une présentation plus respectueuse du grain filmique d'origine. La définition réhaussée et le piqué joliment relevé servent aussi une restitution bien plus précise des visages (John Wayne, James Stewart), des costumes (nominés à l'époque aux Oscars) et des décors emblématiques. Les contrastes se distinguent eux aussi avec une présentation bien plus dynamique, révélant avec plus d'efficacité encore les surfaces ambiantes et la géométrie des lieux. Les noirs s'illustrent avec une densité renforcée quand, à l'autre bout du spectre, les blancs s'expriment avec une bien plus grande clarté. Nous relevons la présence de quelques pics lumineux supérieurs à 550 nits sur ce titre. C'est une franche remasterisation !
En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 813 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 202 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 82.77% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 122 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 45999 kbps et 57578 kbps (avec surcouche Dolby Vision).
Qualité Audio
Si vous possédez la précédente édition Blu-ray (2012), sachez en revanche que cette édition 4K n'apporte aucune plus value. On retrouve une section audio totalement identique avec la présence d'une version originale 5.1 en Dolby TrueHD (16-bit, 2832 kbps) et du mixage original monophonique d'époque en Dolby Digital 2.0 Mono (224 kbps). Pour ce dernier, l'absence de version lossless est à regretter.
Les versions doublées en allemand, espagnol, français, italien et japonais restent présentées en Dolby Digital 2.0 (224 kbps). Aucun changement là aussi.
Bonus
- Commentaire de Peter Bogdanovich avec des enregistrements d'archives de John Ford et James Stewart
- Focus sur le réalisateur : Leonard Maltin sur l'Homme qui tua Liberty Valance (Nouveau)
- Scènes commentées avec introduction
- La grandeur des légendes, L'âme du mythe (7 chapitres)
- Bande-annonce originale
Conclusion
Une belle et franche remasterisation qui fait plaisir à voir. Ce classique de John Ford retrouve ses lettres de noblesse. C'est une mise à niveau visuelle authentique avec un nouveau master 4K couplé à un nouvel étalonnage Dolby Vision. Une édition hautement recommandée !