Test 4K Ultra HD Blu-ray : Un talent en or massif

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Insatisfait et confronté à la ruine financière, l'acteur Nick Cage accepte une offre d'un million de dollars pour assister à la fête d'anniversaire d'un riche admirateur. Les choses prennent une tournure totalement inattendue lorsqu'un agent de la CIA recrute Cage pour une mission inhabituelle.  

 

Test effectué depuis l'édition 4K Ultra HD Blu-ray (import US, Lionsgate). Aucune édition 4K Ultra HD Blu-ray n'est pour l'instant programmée en France (seule une édition simple Blu-ray chez Metropolitan).

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Tiré d'une captation numérique 4.5K (des caméras Arri Alexa LF et Mini LF) et un DI 4K, Un talent en or massif (2022) affiche un niveau de définition robuste et constant. Les détails sont solides, et sur toute la longueur du film. Mais le Blu-ray s'en sort haut la main et fait globalement jeu égal sur ce registre. La version UHD affine quelque peu le rendu des détails les plus fins (les plans larges du luxueux domaine) sans proposer un bond en avant radical pour autant. Les gros plans restent la plupart du temps exemplaires eux aussi avec une restitution minitieuse des pores des visages et des poils de barbe (Nicolas Cage, Pedro Pascal). Pas de grain 35mm mais une forme de sensibilité numérique texture tout de même ces images. La version Dolby Vision déploie des contrastes plus affirmés, avec des sources lumineuses accrues (les séquences en intérieur, l'éclat sur les visages). La température des couleurs est chaude voire solaire avec des teintes jaunes-dorées dominantes. Les valeurs HDR restent cependant modestes, avec une moyenne de pics lumineux mesurée à 149 nits.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 337 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 149 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 84.75% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 122 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 68276 kbps et 76166 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

Le film de Tom Gormican tire profit d'une version originale au format Dolby Atmos (core TrueHD 7.1, 24-bit, 4540 kbps). L'activité sonore est progressive et le résultat est dans l'ensemble équilibré. La première partie du film est sobre, et globalement concentrée sur l'axe frontal. L'utilisation des canaux atmos reste parcimonique (quelques atmosphères et effets discrets). Cette bande-son s'anime néanmoins lors du second acte du film, plus riche en action et mouvements. Avec en point culminant, les fusillages et poursuites de véhicules du chapitre 15 qui explorent davantage toute l'étendue de l'espace multicanal. La restitution des dialogues n'est jamais à reprendre.

Cette édition importée bénéficie d'une VFi Dolby Digital 5.1 (640 kbps) et de sous-titres français.

 
 

Bonus

- Scènes supprimées
- The Mind
- Glimmers of Bygone Cage
- Everybody needs a Javi
- Nick, Nicky and Sergio
- Second act action
- Cages five and up
- SXSW Film Festival Q&A
- Commentaire audio

Conclusion

C'est une oeuvre méta inattendue et rafraichissante. Liongate signe aussi une très solide édition 4K Ultra HD Blu-ray avec VFi et sous-titres français. Pour l'instant, seule une édition simple Blu-ray est programmée pour la France (le 11 août chez Metropolitan).