Test 4K Ultra HD Blu-ray : Saw (2004)
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Deux hommes se réveillent enchaînés au mur d'une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l'un doit absolument tuer l'autre, sinon dans moins de huit heures, ils seront exécutés tous les deux. Voici l'une des situations imaginées par un machiavélique maître criminel qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté un jour. Un détective est chargé de l'enquête.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Qualité Vidéo
Saw (2004) a été tourné en 35mm. Des caméras Panavision Panaflex Platinum & Arriflex 35-III ont été employées par James Wan. Ce premier volet de la saga a bénéficié d'une restauration 4K en 2021. Et c'est bien évidemment depuis ce master restauré qu'est tirée cette édition Ultra HD Blu-ray française (Metropolitan). Le film est présenté dans son ratio 1.85 respecté. On retrouve la technologie Dolby Vision.
La mise à jour est significative comparativement à la précédente édition Blu-ray de 2008. Cette dernière était entachée d'edge enhancement, avec des contours accentués de façon forcée et artificielle. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le niveau de détails s'améliore. Il vient révéler des textures plus fines et harmonieuses (le carrelage poisseux de la salle de bains, les visages éprouvés des protagonistes). Le grain 35mm reste dense sur ce titre. Les décors sont toujours peu accueillants. Le nouvel étalonnage est probant, avec plus d'équilibre perceptible. L'amélioration des contrastes intra-image est significative sur la plupart des séquences avec des noirs plus puissants. Y compris pour la scène de famille (dans la chambre de la petite fille du docteur Lawrence) illustrant de meilleures contrastes et une plus grande lisibilité. Les ambiances restent malsaines mais sont présentées avec une palette plus réaliste. Le vestiaire industriel, toujours baigné dans des teintes froides et abondamment bleutées, récupère aussi du naturel avec des nuances magentas perceptibles et des teintes chair plus équilibrées.
En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1228 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 301 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 89.06% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 148 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 72389 kbps et 72474 kbps (avec surcouche Dolby Vision).
Qualité Audio
Cette édition tire aussi son épingle du jeu par la présence d'une VO remixée au format Dolby Atmos (core TrueHD 7.1, 24-bit, 6305 kbps). Les efforts fournis pour étendre la spatialisation sont bienvenus avec une solide activité surround et verticale. C'est perceptible dès le générique d'entrée et lors du chapitre 1 avec ces sonorités aquatiques venues de toutes parts (et que l'on retrouvera plus tard sur les passages se déroulant dans la salle de bain). De nombreux sons atmosphériques mobilisent régulièrement les canaux surround et arrières pour un solide sentiment d'enveloppement général (tuyauterie, bris de verre, voix...). Mention spéciale à la séquence de flashback (l'histoire d'Amanda) qui tire profit d'ambitieux effets multicanaux. L'iconique bande-originale et les coups de feu ne manquent pas d'autorité non plus.
Moins ambitieuse que son ainée, la VF (en 6.1) ne démérite pas et profite d'une compression lossless DTS-HD Master Audio (24-bit, 4539 kbps).
Bonus
- « Game Changer », les coulisses de Saw (Nouveau : 58 minutes)
- le Blu-ray (2008) avec les précédents bonus
Conclusion
A l'origine d'une prolifique franchise horrifique, Saw (2004) bénéficie d'une authentique mise à niveau 4K. Et la version originale remixée en Dolby Atmos assure aussi un solide spectacle. Edition recommandée à tous les fans.