Test 4K Ultra HD Blu-ray : Doom (2005)
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Les scientifiques d'une station spatiale sur la planète Mars ouvrent par erreur une porte par laquelle s'engouffrent toutes les créatures de l'enfer.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Qualité Vidéo
Doom (2005) a été tourné en 35mm à l'aide de caméras Arriflex. Le précédent Blu-ray, à compression VC-1, date de 2009. Un master intermédiaire 2K avait été créé à l'époque. C'est sur cette base vraisemblable qu'une restauration a été réalisée ainsi qu'un nouvel étalonnage HDR. Cette édition Ultra HD Blu-ray présente le film en 2160p, compression HEVC et technologie HDR10.
Un recadrage a eu lieu. Une grande majorité de scènes tire profit d'un léger zoom arrière. Ce qui nous laisse apprécier des zones d'images supplémentaires sur les flancs latéraux. A l'inverse, quelques plans à CGI - avec monstres - présentent un cadrage resserré. Mais ces plans font figure d'exception. Dans tous les cas, l'apport de définition s'apprécie pleinement sur ce titre. La compression HEVC tire aussi les images vers le haut. Les gros plans sont plus accrocheurs avec des détails de peau plus fermes. S'illustrent aussi : les vêtements, les uniformes militaires, la chevelure de Rosamund Pike et les écrans d'affichage. Le grain 35mm retrouve aussi une densité plus authentique. Ce sont des différences significatives. L'autre boost spectaculaire repose sur les nouvelles propositions d'étalonnage couleurs. Moins de dérives bleus/violines sont notées. Les intérieurs obscurs traversés, plus grisonnants, se révèlent plus neutres et bénéficient de plus de clarté. Même remarque pour les visages qui s'extirpent davantage de la pénombre. On note plus d'intensité lumineuse (une moyenne souveraine de pics lumineux mesurée à 375 nits) et des rouges/verts à vivacité réhaussée.
En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1142 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 375 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 87.13% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 159 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 54456 kbps.
Qualité Audio
Universal a vu les choses en grand. L'éditeur propose une version originale remixée au format DTS:X (24-bit). Le bitrate moyen mesuré à 6370 kbps laisse présumer une activité sonore furibonde. Et elle l'est. Et cela dès les premiers instants, avec la séquence de générique qui envoie déjà de solides basses fréquences sur le tapis. Les vociférations monstrueuses et autres déplacements effectués à la première personne sont autant d'occasion d'illustrer ce sentiment de vigueur acoustique. Les scènes d'inspection de la station font l'objet de réguliers effets verticaux. Dans l'ensemble, la tridimensionnalité est excellente avec plusieurs passages de fusillade mobilisant tous les canaux exploitables. Un mixage tapageur certes mais pleinement divertissant.
Présentée en DTS 5.1 mi débit (768 kbps), la VF qui n’affiche clairement pas la même clarté générale, reste inchangée comparativement au précédent Blu-ray.
Bonus
- Film en version longue non censurée
- Blu-ray (master 2009)
- Entrainement de base
- Les transformations de The Rock
- Les Maîtres des effets spéciaux
- Séquence FPS
- Nation Doom
Conclusion
Cette édition 4K Ultra HD Blu-ray signée Universal constitue une sérieuse mise à niveau par rapport au précédent Blu-ray. Tant d'un point de vue visuel que sonore (via la VO remixée en DTS:X). Recommandé pour les fans...