Test 4K Ultra HD Blu-ray : Liaison Fatale (1987)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

L’aventure d’un soir de Dan Gallagher (Michael Douglas), un avocat new-yorkais marié et père de famille, avec Alex Forrest (Glenn Close), une éditrice célibataire à la personnalité obsessive, va se transformer en un véritable cauchemar pour lui et sa famille.  

 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Liaison Fatale (1987) a été tourné en 35mm. Des caméras Arriflex 35 III et Panavision Panaflex ont été mobilisées. Une première édition Blu-ray Disc (ici en comparaison) a vu le jour en 2009. La remasterisation 4K date quant à elle de 2020, source depuis laquelle une édition Blu-ray remasterisée (2021) a vu le jour ainsi que cette édition 4K Ultra HD Blu-ray 35ème anniversaire (2022). Il est question d'une présentation en 2160p, respectant le ratio 1.78. On retrouve bien la technologie Dolby Vision.

Face au Blu-ray de 2009, les différences apparaissent certainement significatives. D'abord le cadrage est nettement plus généreux avec un zoom-arrière important. Le niveau de définition connaît un sacré bond en avant. Les visages autrefois très cireux de Michael Douglas retrouvent une dimension plus naturelle. Les intérieurs traversés bénéficient de textures plus fines. Et le tout est sans dommage d'impression. A l'inverse, des plans soft-focus demeurent et le piqué reste parfois assez volatil pour un rendu quelque peu onirique et diffus. Cela semble malgré tout intrinsèque à la photographie originale. En matière d'étalonnage, toute la balance a été rééquilibrée avec des teintes magentas bien plus prononcées que sur le précédent master. Une désaturation a été opérée pour une ambiance sobre et intimiste. Moins flatteuses, quelques zones d'ombres apparaîssent encore écrasées notamment dans les scènes d'appartement. Cela reste une solide présentation.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève un solide 1203 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 267 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 75.41% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 131 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 49598 kbps et 62075 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

Moins de nouveauté en revanche pour la section sonore qui semble inchangée. Il faut dire aussi que pour un mixage 5.1 (Dolby TrueHD, 3684 kbps), Liaison Fatale (1987) reste assez sobre et se cantonne la plupart du temps à une activité quasi-exclusivement frontale. Les enceintes surround sont peu mises à contribution, à l'exception de quelques scènes dans les extérieurs urbains new-yorkais. Pour le reste, le mixage est assez compact. Mais les dialogues restent nets et bien positionnés.

Côté VF, pas de révolution puisqu'on a simplement droit à du Dolby Digital 2.0 (224 kbps).

 
 

Bonus

- Affiche du film
- 6 photos
- Reproduction de 2 tickets pour « Madame Butterfly »
- Commentaire audio d’Adrian Lyne
- À tout jamais fatale (Documentaire)
- Les répétitions de Michael Douglas et Glenn Close
- Fin originale présentée par Adrian Lyne

Conclusion

C'est une édition 4K Ultra HD Blu-ray anniversaire qui reste globalement positive. Et certainement la plus solide présentation du film depuis plusieurs décennies. Les fans de ce classique signé Adrian Lyne trouveront certainement satisfaction.