Test 4K Ultra HD Blu-ray : Scream 2 (1997)

Synopsis

Deux ans après les événements tragiques qu'a connus Sidney Prescott (Neve Campbell) dans la petite ville de Woodsboro, elle tente de se reconstruire à la Fac où elle étudie le théâtre. Nouveaux amis, nouveau petit-ami et nouveau rôle dans une pièce à venir, tout semble parfait pour que Sidney puisse s'épanouir. C'était sans compter sur l'arrivée d'un nouveau tueur caché sous le masque de Ghostface qui fait plusieurs victimes au sein même du campus alors que le film STAB inspiré des événements du premier film, sort au cinéma. 

Test effectué depuis l'édition import (US) avec VF Dolby Digital. L'édition équivalente sort en France le 1er mars 2023.

 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Scream 2 (1997) a été tourné en 35mm. Munies d'optiques anamorphiques, des caméras Panavision Panaflex Platinum ont été mobilisées. Pour son 25ème anniversaire célébré en cette année 2022, ce second volet tire profit d'une remasterisation intégrale 4K. Il s'agit d'une présentation en Dolby Vision.

On partait de loin avec la précédente édition Blu-ray signée Studiocanal et c'est une nouvelle fois une amélioration conséquente. L'apport de définition saute aux yeux dès les premiers plans. Les premières scènes qui se déroulent dans un cinéma "Rialto", à l'occasion de la première de Stab, permettent déjà d'attester la présence de détails largement affinés. Tout au long du film, les différents gros plans de Neve Campbell, David Arquette ou Courteney Cox se révèlent plus fins et fermes. Et cela même si Scream 2 conserve quelques douceurs passagères... Le transfert est surtout plus propre qu'autrefois, avec la suppression notable de nombreuses rayures, tâches et autres petouilles pellicule. Le grain 35mm reste finement retranscrit. Contrastes et luminosité bénéficient de valeurs plus favorables illustrés par l'éclat des blancs et la profondeur accrue des noirs. L'ancien étalonnage était peu folichon avec des couleurs artificielles et des teintes magenta proéminentes. C'est beaucoup moins le cas aujourd'hui avec des teintes chair plus harmonieuses et une température de couleurs qui semble plus chaude sur de nombreux passages.

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève 1203 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 458 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 89.70% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 161 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 54672 et 59084 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

Qualité Audio

Comme pour le premier volet disponible en 4K depuis 2021, on retrouve une section sonore bénéficiant de très peu de modifications. Ceci dit, l'édition Blu-ray française de Studiocanal disposait d'une VO DTS-HD Master Audio 5.1 (16-bit, 2333 kbps). Il y a donc une avancée avec la présence de ce même mixage mais en DTS-HD Master Audio 5.1 (24-bit, 3748 kbps). Le résultat sonore se montre à la hauteur du design acoustique de l'époque. L'accent est mis sur l'axe frontal avec des dialogues clairement reproduits. Au chapitre 13, on souligne ce passage du meurtre de policier sur le capot de voiture qui illustre une dynamique joliment incisive. Les canaux surround ne sont en revanche jamais excessivement actifs et ne fournissent bien souvent qu'une extension dans le relai d'ambiances subtiles. On précise la présence d'une simple VF Dolby Digital 2.0 (224 kbps).

Bonus

- Commentaires audio
- Scènes supprimées & chutes
- Featurette
- Clips vidéo
- Bandes-annonces

Conclusion

Le précédent Blu-ray méritait une mise à niveau. C'est chose faite avec cette remasterisation 4K dont les bienfaits sont très vite attestables. La section sonore aurait peut-être mérité plus d'attention. Cela reste une solide présentation pour les fans de la saga !