Test 4K Ultra HD Blu-ray : Elvis (2022)

Synopsis

La vie et l'œuvre musicale d'Elvis Presley à travers le prisme de ses rapports complexes avec son mystérieux manager, le colonel Tom Parker. Le film explorera leurs relations sur une vingtaine d'années, de l'ascension du chanteur à son statut de star inégalé, sur fond de bouleversements culturels et de la découverte par l'Amérique de la fin de l'innocence. 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Elvis (2022) a été tourné exclusivement en numérique 4.5K et 6.5K à l'aide de caméras Arri Alexa 65 et Alexa LF. Un master intermédiaire 4K a été confirmé pour ce titre qui brille d'une splendide photographie signée Mandy Walker. Ce biopic de Baz Luhrmann vous est présenté sur cette édition 4K Ultra HD Blu-ray dans une version Dolby Vision & HDR10+ avec le respect du ratio original 2,39:1.

D'un point de vue esthétique, Elvis (2022) déploie des images très variées. La photographie repose sur l'emploi de différents types d'éclairages et d'objectifs (sphériques et anamorphiques) avec des variations importantes en fonction des périodes et événements vécus par le chanteur. La palette de couleurs du film est très spécifique et varie selon les périodes traversées. On passe par exemple des premières années de la vie d'Elvis à Memphis, avec une palette reproduisant l'apparence vintage du Kodachrome des premiers jours, à l'ère de Las Vegas, où des couleurs plus vives s'expriment avec audace et fantaisie. Dans tous les cas, le travail effectué par Mandy Walker se révèle magnifique tout comme les choix en termes d'étalonnage des couleurs. Visuellement, cette œuvre est juste remarquable.

S'appuyant sur un master certifié en 4K, les détails s'affichent avec un excellent degré de finesse et de netteté. Les gros plans sont incroyables tout comme le travail de maquillage réalisé (Tom Hanks en colonel Parker). Rien n'a été laissé au hasard dans le choix des accessoires employés, éléments de décors et autres extérieurs traversés. A cela s'ajoute ce grain numérique de post-production (plus ou moins dense selon les séquences) et des noirs somptueux avec des détails d'ombres lisibles de bout en bout. C'est un transfert nuancé et merveilleux. L'apport en définition procuré par la version UHD est plus subtil que radical tout en restant palpable sur les détails les plus fins. Ceci dit la version HDR a la capacité de s'exprimer avec plus d'éloquence avec une large gamme de pics lumineux enregistrés au-delà des 400 nits. Et quel terrain de jeu en matière de couleurs ! Se démarquent : l'éclat des projecteurs sur scènes, les reflets des paillettes sur les costumes colorés, les perles de sueurs sur le visage du King sur scène jusqu'aux yeux bleus perçants de la star iconique. C'est une présentation luxuriante.

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1136 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 315 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 90.48% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 157 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 60544 kbps et 60616 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

Qualité Audio

On doit ce fabuleux mixage à Wayne Pashley qui avait déjà collaboré avec Baz Luhrmann sur de précédentes oeuvres. La version originale Dolby Atmos respire tout simplement le rock'n'roll. On la retrouve avec un core Dolby TrueHD 7.1 (3469 kbps, 16-bit). La musique et les performances musicales étaient primordiales pour le succès de cette production. Ce fut un gros challenge relevé et on peut dire que le résultat obtenu comble toutes les attentes avec des effets sonores robustes et puissants, des performances en direct qui sonnent authentiques et une spatialisation remarquable. La nervosité tangible dans le tapotement du pied du King sur la scène fait sensation. Relayée aux différents coins de votre installation, la foule joue un grand rôle également tant le public fut l'une des forces motrices de la carrière de Presley. L'identité des salles de studio et des concerts est reproduite avec réalisme tout comme les effets de réverbération palpables sur les plus grands espaces. La bonne nouvelle repose également sur la présence d'une VF au format équivalent (Dolby Atmos, 3508 kbps sous 16-bit). 

Bonus

- Plus vrai que nature : le making of Elvis
- La Crème du Rock’N’Roll : la musique et les artistes derrière Elvis
- Digne d’un roi : le style d’Elvis
- Viva Australia : recréer les lieux emblématiques pour Elvis
- Clip : « Trouble » par Austin Butler, avec les paroles

Conclusion

Warner signe une édition 4K Ultra HD Blu-ray en tout point remarquable avec une présentation Dolby Vision/HDR10+ (master 4K authentique) et un couple VO/VF en Dolby Atmos (core TrueHD). C'est une oeuvre visuellement magnifique. Hautement recommandé !