Test 4K Ultra HD Blu-ray : Top Gun : Maverick (2022)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Après plus de 30 ans de service en tant que l'un des meilleurs aviateurs de la Marine, Pete Maverick Mitchell est à sa place, repoussant les limites en tant que pilote d'essai courageux et esquivant l'avancement de grade qui le mettrait à la terre. Entraînant de jeunes diplômés pour une mission spéciale, Maverick doit affronter les fantômes de son passé et ses peurs les plus profondes, aboutissant à une mission qui exige le sacrifice ultime de ceux qui choisissent de la piloter. 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Top Gun : Maverick (2022) a été tourné à l'aide de caméras numériques certifiées IMAX. Précisément des modèles Sony CineAlta Venice (6K) et avec une grande variété d'objectifs. Des focales fixes grand angle et la tête déportée Sony Venice Rialto ont été exploitées pour les prises de vue les plus audacieuses (dont celles subjectives à l'intérieur des cockpits). Jusqu'à 27 caméras filmant en simultanée les avions de chasse ont été mobilisées. Le tournage a été réalisé au format 6K (codec RAW X-OCN) et avec un master intermédiaire 4K. Tous ces exploits aériens ont été étalonnés en HDR Dolby Vision. Notez l'alternance régulière de ratio 2.39:1/1.90:1 qui sépare les scènes de vol IMAX du reste du film.

Des moyens techniques, pratiques et financiers colossaux ont été déployés pour faire de Top Gun : Maverick (2022) le film d'aviation le plus impressionnant de tous les temps. Et il l'est très certainement... Sur ce sujet, l'expérience cinématographique offerte aujourd'hui ne ressemble à aucun autre film. Avec surtout la garantie de performances authentiques non simulées sous fond vert. Top Gun : Maverick (2022) vous offre la promesse d'un très haut spectacle visuel. S'enchainent des centaines de prises de vues audacieuses sur des manoeuvres à très grande vitesse dont l'exécution, menée avec la collaboration active de pilotes professionnels et des acteurs formés et préparés sur le terrain, se révèle d'une précision quasi militaire. L'édition 4K Ultra HD Blu-ray relève le défi de constituer le support le plus à même de restituer cette expérience dans les conditions Home-Cinéma optimales. Rien que pour les défis techniques relevés, c'est à n'en point douter le disque de démonstration de l'année.

Mais revenons aux indicateurs UHD habituels. Il faut quand même reconnaître ce niveau de définition qui frôle la perfection avec un piqué tout bonnement chirurgical. Les gros plans se révèlent d'une immédiateté sans pareil, révélant chaque petite ride et fossette minutieuse des acteurs et actrices (Tom Cruise en premier lieu). Les visages sont étonnant de détails et de réalisme, tout comme les insignes de grade, casques et écussons. Dans ce contexte, le disque Blu-ray fait déjà un travail merveilleux, c'est certain. Mais la version UHD se veut plus aérienne encore avec un rendu des détails plus cristallin. Aucune fausse note à déplorer y compris dans la retranscription de ce grain numérique léger ajouté en post-production que l'encodage HEVC permet de reproduire avec plus de fidélité encore. On a mesuré le bitrate moyen de cette édition française à 67166 kbps.

Les couleurs sont nettement moins saturées et poussives que l'oeuvre de Tony Scott qui disposait d'un look contrasté bien à lui. Stefan Sonnenfeld signe néanmoins un somptueux étalonnage en tout point, avec une palette plus contemporaine, tout en conservant cet hommage rendu au premier volet de Tony Scott avec des lumières dorées et cette ambiance toujours très californienne (la scène de football à la plage). L'étalonnage HDR apporte des différences majeures particulièrement dans le recouvrement des zones les plus lumineuses. Si les tonalités paraissent plus sombres, l'oeil averti reconnaîtra dans ces surfaces lumineuses une retranscription plus rigoureuse, avec beaucoup moins de surexposition déplaisante et plus de relief (les visages éclairés de côté par le soleil, les surfaces métalliques des engins, les nuages lors des scènes de vol, les surfaces rocheuses ou désertiques). Moins jaunâtres, les tons chair paraissent plus riches et nuancés. On note dans l'ensemble une meilleure différenciation dans la composition des plans (entre la peau, le casque et les arrière-plans) et une dynamique d’image nettement renforcée avec des pics réguliers relevés au-delà des 500 nits. C'est une présentation de référence. À vous désormais l’ivresse...

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 557 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 289 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 87.52% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 144 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 60956 kbps et 67166 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

Si la photographie de Claudio Miranda capture magistralement l'ivresse de la vitesse dont il est question aujourd'hui, l'ingénierie sonore de Maverick, vécue en Dolby Atmos, détient ce potentiel de vous clouer au sol. On retrouve cette version originale dans un solide mixage Dolby Atmos dénué d'affres de compression avec un core TrueHD 7.1 (24-bit, 4944 kbps). Entendre les poussées distinctes des moteurs, les bruits de turbine et les différentes trajectoires des engins qui dérivent entre les haut-parleurs se révèle juste jouissif. C'est évidemment les scènes de vol, qui s'ouvrent visuellement avec l'adoption du ratio 1.90:1, qui affichent les performances sonores les plus viscérales avec une puissance qui fait plaisir à entendre, un solide soutien du registre grave et une mobilisation pleine de l'espace d'écoute. Les messages radio des pilotes audibles en hauteur contribuent à l'immersion. Et, si de grandes sensations de vitesse et de puissance sont communiquées lors de scènes d'aviation, on doit effectuer cette mention spéciale à la séquence du voilier pour ses vertues dynamiques (le vent qui souffle, et les vagues qui déferlent). D'autres spectateurs retiendront aussi l'hélicoptère qui se pose avec autorité à l'entame du chapitre 3.

Des différences de mixage sont audibles à l'écoute. Mais force est de reconnaître que Paramount nous comble avec la présence (chose extrêmement rare chez l'éditeur) d'une VF Dolby Atmos (avec un même core TrueHD 7.1, sous 24-bit, 4754 kbps). Preuve que quand on veut on peut... Une section sonore à la hauteur des images !

 
 

Bonus

- Autorisé à décoller (9.15)
- Une avancée novatrice, le tournage de Top Gun : Maverick (7.56)
- Le façonnement du Darkstar (7.31)
- Une lettre d'amour à l'aviation (4.48)
- Masterclass de Tom Cruise à Cannes (49.04)
- Clips musicaux

Conclusion

Jetez-vous sur Top Gun : Maverick (2022), l'expérience audiovisuelle vécue avec ce titre est unique. Une édition irréprochable. Hautement recommandé !