Test 4K Ultra HD Blu-ray : Bullet Train (2022)
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Coccinelle est un assassin malchanceux et particulièrement déterminé à accomplir sa nouvelle mission paisiblement après que trop d’entre elles aient déraillé. Mais le destin en a décidé autrement et l’embarque dans le train le plus rapide au monde aux côtés d’adversaires redoutables qui ont tous un point commun, mais dont les intérêts divergent radicalement… Il doit alors tenter par tous les moyens de descendre du train.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Qualité Vidéo
Bullet Train (2022) a mobilisé deux modèles distincts de caméras numériques avec les Arri Alexa Mini LF & SXT. L'ensemble a bénéficié d'un master intermédiaire 4K. Sony Pictures présente ces images en 2160p, compression HEVC et technologie Dolby Vision.
En Blu-ray, les images se révèlent déjà saisissantes en soi. Mais elles deviennent irréprochables avec cette version UHD qui permet d'obtenir encore plus de minutie et de souveraineté lumineuse. Comprenez que le niveau de définition est tout bonnement excellent sur ce titre. Le piqué est remarquable, particulièrement sur les gros plans : Aaron Taylor-Johnson assis sur une banquette au chapitre 2 et, plus tard, Brad Pitt (de nouveau en grande forme). A l'exception des scènes portant sur l'origine de Wolf où du grain a vraisemblablement été ajouté en post-production pour similer l'antériorité, les images développées dans Bullet Train se révèlent d'une propreté clinique quasi totale. Dans l'ensemble, la version Blu-ray n'a pas à rougir des comparaisons et s'en sort honorablement.
Bullet Train (2022) impressionne aussi et surtout par la palette de couleurs qu'il déploie et cette solide intensité lumineuse. Les valeurs de noir sont excellentes, les contrastes impeccables, et ces couleurs vives et rayonnantes de Tokyo sont déployées avec un mélange sans retenu d'agressivité et de style. En Dolby Vision, les couleurs des enseignes au néon, les reflets sur les visages et autres couleurs flashy expressives vous feront une plus noble impression encore.
En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 471 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 377 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 96.31% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 195 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 66775 kbps et 68885 kbps (avec surcouche Dolby Vision).
Qualité Audio
La section sonore est de même acabit. La version originale Dolby Atmos devrait emporter votre adhésion. On la retrouve avec un core Dolby TrueHD 7.1 (24-bit, 4483 kbps). Entre violence, vitesse et maîtrise, ce mixage se montre à la fois riche et élancé. Les attaques sonores furtives sont nombreuses et excellentes. Les basses se révèlent suffisamment puissantes et percutantes pour accompagner l'action comme il se doit (les coups de feu, les confrontations au corps à corps, le grondement du train passant sur les voies). L'exploitation des canaux supérieurs s'apprécie en de nombreuses occasions (les haut-parleurs dans la gare, les vents violents, les scènes de crash chaotique du chapitre 15).
La VF est disponible quant à elle dans une version - certes non Atmos - mais au moins en DTS-HD Master Audio 5.1 (sous 16-bit, 2248 kbps).
Bonus
- Commentaire audio de David Leitch, Kelly McCormick et Zak Olkewicz
- Mission accomplie : le making-of
- Tous à bord du train de la douleur : Les cascades
- Des professionnels formés : Le casting
- Ce que vous avez peut-être manqué : Easter Eggs
- Prévisualisation des cascades
Conclusion
Niveau de définition, contrastes, mixage Atmos et surtout un scénario original.... Voilà de quoi passer un bon moment. Sony Pictures nous gâte avec une édition 4K Ultra HD Blu-ray plus que convaincante techniquement. Hautement recommandée !