Test 4K Ultra HD Blu-ray : Black Adam (2022)
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Dans l'ancien Kahndaq, Teth Adam a reçu les pouvoirs tout-puissants des dieux. Après avoir utilisé ces pouvoirs pour se venger, il a été emprisonné, devenant Black Adam. Près de 5 000 ans se sont écoulés et Black Adam est passé de l'homme au mythe puis à la légende. Désormais libre, sa forme unique de justice, née de la rage, est défiée par les héros des temps modernes qui forment la Justice Society: Hawkman, Dr Fate, Atom Smasher et Cyclone.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Qualité Vidéo
Le film Black Adam (2022) a été entièrement tourné en utilisant des caméras Arri Alexa LF et Mini LF (4.5K) dans un environnement de tournage numérique. Le processus de post-production a été supervisé en 4K, avec un étalonnage des couleurs en Dolby Vision. Le film est présenté au ratio 2.39:1.
La qualité de l'image demeure satisfaisante et répondra aux exigences des films à gros budget capturés avec des caméras Arri Alexa LF. Il n'y a guère de failles à déplorer dans cette présentation qui s'impose visuellement à la hauteur des grosses productions contemporaines. Les détails restent remarquablement définis et il n'y a que peu faiblesse sur laquelle insister aujourd'hui dans ce domaine. Aucune réduction de bruit ou d'affûtage des bords ne vient altérer l'image, et aucun artefact de compression n'est perceptible. Même les scènes les plus délicates, éclairées avec des lampes de poche dans des grottes sombres, sont parfaitement rendues. Les détails des visages (les pores, les cicatrices, les rides) ainsi que les costumes inspirés de la mythologie s'en sortent honorablement. Le film offre une image moderne, d'une netteté souvent impeccable, avec des noirs profonds et d'une grande richesse de nuances. Les premières scènes, notamment celles qui se déroulent dans le désert, sont les premières à bénéficier d'une plage dynamique étendue. Les hautes lumières apparaissent mieux contrôlées, permettant une meilleure distinction des détails dans le ciel et sur les surfaces rocheuses réfléchissantes. Les tons bruns et ocres sont plus intenses, ce qui rend les visages souvent plus expressifs. L'apport de définition pure, sans être négligeable, reste toutefois secondaire dans ce contexte d'usage massif de CGI qui, sans être décevant, n'étonne guère plus personne.
En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 941 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à un modeste 468 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 92.50% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 201 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 44268 kbps et 46383 kbps (avec surcouche Dolby Vision).
Qualité Audio
Black Adam (2022) est livré avec un mixage en version originale Dolby Atmos. Le core Dolby TrueHD 7.1 reste cependant sous 16-bit avec un bitrate moyen assez modeste de 3289 kbps. La présentation sonore globale reste modérément dynamique, avec une participation plutôt avenante des basses et une activité surround qui reste solidement engagée. Les collisions, les explosions, les effets de foudre et autres échanges de fluides énergétiques suffiront à égayer votre séance. Sans que l'on atteigne le niveau de piste audio de référence pour autant. Il manque effectivement ce supplément de liberté fréquentielle - et un manque de puissance et d'impact relatif - pour rendre les scènes d'action et de combat déployées à l'écran réellement transparentes et chaotiques. La VF bénéficie d'un traitement équivalent et reste, c'est une nouvelle qui en rassurera plus d'un, présentée en Dolby Atmos (core TrueHD 7.1 sous 16-bit également).
Bonus
L’histoire de Black Adam
Qu’est ce que la Justice Society ?
De la genèse à l’écran
Un héros imparfait
Nouvelle technologie dans le monde ancien
Prendre son envol
Kahndaq : La création d’une nation
Né pour l’éternité
Le costume fait le héros
Un nouveau type d’action
Conclusion
Le long-métrage souffre d'un manque de personnalité qui le rend facilement oubliable et ne lui permet pas de se démarquer de manière significative. Malgré tout, d'un point de vue technique, c'est une production qui met à profit les avantages du format avec des images UHD de très haute tenue. Avis aux amateurs...