Test 4K Ultra HD Blu-ray : 65 - La Terre d'avant (2023)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Après un terrible crash sur une planète inconnue, le pilote Mills découvre rapidement qu’il a en réalité échoué sur Terre… il y a 65 millions d’années. Pour réussir leur unique chance de sauvetage, Mills et Koa l’unique autre survivante du crash, doivent se frayer un chemin à travers des terres inconnues peuplées de dangereuses créatures préhistoriques dans un combat épique pour leur survie.  

 
 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

 

Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :

 

Qualité Vidéo

65 - La Terre d'Avant (2023) a été tourné en numérique 6K à l'aide de caméras Sony CineAlta Venice. Cette réalisation a été finalisée en 4K avec un étalonnage couleurs Dolby Vision. Ce film de Scott Beck & Bryan Woods respecte le ratio 2:39.1 avec une compression HEVC et les options HDR10 et Dolby Vision disponibles.

La qualité de l'image est irréprochable grâce à un master 4K authentique hérité d'une réalisation en numérique 6K avec des caméras Sony. Les spectateurs bénéficient d'une splendide transparence dans le rendu image. Excellente définition, ressenti de piqué idéal, et absence de grain – sauf un bruit vidéo contrôlé respirant dans les scènes sombres (à l'intérieur du vaisseau, dans la grotte). En bref, ce sont des éléments qui rendent justice au format 4K Ultra HD Blu-ray. S'illustrent la minutie des détails, comme le visage des personnages principaux, Mills et Koa, ainsi que les textures naturelles des environnements extérieurs traversés. Elles ne sont pas forcément très subtiles mais les teintes futuristes signées Salvatore Totino - dont les touches violines de la planète Somaris - ont au moins le mérite de nous permettre de distinguer les différentes planètes du récit. Quant aux CGI, ils n'ont rien à envier aux quadrupèdes de Jurassic World. La compression HEVC est sans faille.

Des éléments précis tels que la verdure des scènes en pleine nature, les pluies de météorites incandescentes, et les voyants futuristes (tels que les indicateurs de présence et les micro-grenades de Mills) gagnent en intensité grâce au Wide Color Gamut (WCG). Les nuances additionnelles de couleurs dans les scènes aussi diverses que la cueillette de fruits rouges dans la forêt, ou les teintes terreuses des sables mouvants, saisissent le regard. L'explosion finale lors de l'impact de l'astéroïde illustre aussi cette utilisation ponctuelle mais régulière de l'espace colorimétrique étendu. En termes de HDR, la plage de contrastes s’élargit notablement, renforçant l’impact des sources lumineuses comme les étoiles dans l'espace ou les étincelles à bord du vaisseau endommagé. Avec des pics réguliers supérieurs à 400 nits et une moyenne de pics lumineux honorable de 229 nits au cours du film, 65 - La Terre d'Avant (2023) maintient une qualité de présentation sans failles.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 459 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 229 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 79% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane mesurée à 143 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 62175 kbps et 64173 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

L'aventure est certes modeste en termes de personnages et de dialogues, mais le mixage sonore en VO Dolby Atmos (4944 kbps, 24-bit) surprend par son excellence. Sans aucune sensation d'étranglement, la réponse en fréquence est limpide, mettant en avant une riche palette sonore. L'expérience audio est donc bien loin de l'ordinaire : énergique et engageante, avec quelques mouvements sonores drastiques. La restitution luxuriante des paysages naturels traversés vous fera une forte impression. Les créatures féroces de l'ère jurassique et les merveilles végétales qui peuplent notre belle planète, si discrètes souvent dans d'autres mixages, sont ici révélées, intenses et palpables. L'activité surround est également très prononcée avec des déplacements sonores remarquables et un sentiment d'ouverture qui l'est tout autant. En outre, les canaux verticaux apportent un plus, notamment dans des scènes climatiques marquantes comme la pluie battante et l'orage dans la grotte. Et les rugissements du Tyrannosaurus rex se révèlent bien plus qu'intimidants sur ce titre. Une mention spéciale doit être accordée aux effets sonores produits par les armes à impulsion et autres détonations entendues (l'éboulement dans la caverne) qui illustrent également cette force viscérale. Par ailleurs, la version française (VF) ne reste pas en marge, à sa manière. Dotée d'une version DTS-HD Master Audio 5.1, elle offre aussi une expérience audio d'un calibre respectable. Donc une excellente section.

 
 

Bonus (Blu-ray)

- Scènes coupées
- Gravé dans la pierre: les cinéastes
- Le passé et le futur : créer le monde de 65
- La planète primitive
- Le spectacle final : des concepts à l’écran

Conclusion

Un petit film, sans prétention, qui ne révolutionne pas le genre, mais qui a le mérite d'offrir un spectacle visuel et sonore abouti, à la frontière de Predator et Jurassic Parc. Sony Pictures signe un excellent disque 4K Ultra HD Blu-ray. Dommage pour l'absence du disque simple Blu-ray...