Test 4K Ultra HD Blu-ray : Transformers : Rise of the Beasts (2023)
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Les Decepticons viennent d'arriver sur Terre en 1994, tout comme Optimus Prime, qui existe depuis un peu plus longtemps. L'archéologue Elena et le soldat Noah au Pérou découvrent les traces d'un ancien conflit de transformateurs sur Terre. À l'époque, les Maximals, les Predacons et les Terrorcons s'affrontaient, et ils revinrent à la vie un peu plus tard.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :
Qualité Vidéo
Réalisé par Steven Caple Jr., Transformers: Rise of the Beasts (2023) se distingue par son utilisation exclusive de caméras numériques Arri Alexa Mini LF (4.5K) et un master intermédiaire confirmé en 4K. Présenté au ratio 2,39:1, le film s’impose à nous en 4K Ultra HD Blu-ray, via une compression HEVC et l’apport de la technologie Dolby Vision.
Cette édition UHD réussit une prouesse : celle de faire rayonner tous les aspects qualitatifs inhérents à cette superproduction moderne. La définition méticuleuse est le préambule de cette expérience positive, engendrant des images saisissantes, d'une clarté et d'une finesse exemplaires. Les CGI, omniprésents comme dans chaque chapitre de cette franchise à succès, se montrent imperturbables, les batailles, baignées d'une texture si délicieusement complexe, rendent l'illusion d'un paysage CGI difficile à démanteler. À noter l'absence de grain, seul un léger bruit venant texturer certains plans sous-éclairés, comme ceux au musée d'Ellis Island ou au sein du temple caché au Pérou. Les prises aériennes de New-York en prologue du film démontreront le potentiel de cette édition UHD à faire émerger des détails encore plus sophistiqués que son équivalent Blu-ray. Et c'est encore plus flagrant sur les gros plans portés sur les visages des acteurs. Avec son bitrate moyen de 66 Mbps, la compression HEVC s'avère être un allié confortable aujourd'hui.
Au-delà de sa définition précise, l'édition UHD Blu-ray excelle par son exploitation adroite d'une palette colorimétrique généreuse. Transformers: Rise of the Beasts (2023) s'approprie avec brio le Wide Color Gamut pour déployer quelques touches couleurs vives bien pensées, comme celles qui teintent les Autobots, notamment le jaune vibrant de Bumblebee. Les scènes péruviennes et leurs couleurs atypiques se démarquent également dans cette danse orchestrée par le Wide Color Gamut. Supérieure à la version SDR du Blu-ray standard, la plage dynamique étendue apporte une intensité supplémentaire aux reflets spéculaires et métalliques des Transformers, avec des pics de luminosité fréquents, atteignant souvent les 400 nits (mais ne les dépassant guère). Il en ressort une performance visuelle stupéfiante, maîtrisée de bout en bout, et qui ne déçoit aucunement.
Qualité Audio
Transformers : Rise of the Beasts (2023) se démarque avec une impressionnante piste sonore Dolby Atmos (16-bit, 3496 kbps). Ce mixage s'illustre particulièrement en terme de spatialisation 3D, et les premières minutes du film l'attestent de façon éloquente. Juste après une minute et demie, le début de l'activité du destructeur de planètes déclenche des sonorités qui surgissent avec une clarté frappante depuis les canaux supérieurs. Ces notes introductives nous préparent à une expérience cinématographique immersive. L'entrée en scène de Scourge, dont la voix résonne sur les canaux TOP arrière (dans une configuration 7.1.4) à 5mn30, ajoute aussi à l'intensité de ce mixage. Deux autres séquences marquent les esprits par leur manipulation adroite des effets 3D : à 22min24s, un faisceau d'énergie hyperbolique transcende votre zone d'écoute par un déclenchement spectaculaire des canaux overhead, tout comme l'arrivée imposante de Stratosphere qui gronde au-dessus de nos têtes à 55.04 minutes, avant un atterrissage peu orthodoxe. Ces quelques moments saillants sont à découvrir dans notre vidéo de démonstration attachée ici-même. Malgré l'absence de profondeurs abyssales, les basses restent consistantes, prêtant une réelle densité aux mouvements des créatures ainsi qu'aux explosions multiples. Les moments plus calmes ainsi que les autres passages plus intenses (dont la bataille opposant Mirage à Scourge), investissent pleinement les canaux 7.1 traditionnels pour nous envelopper de sonorités variées et subtilement travaillées. Et pour finir sur une note des plus joyeuses, la version française (présentée à volume plus élevée que la version originale) se voit attribuer un format équivalent : du Dolby Atmos (avec core TrueHD 7.1, 16-bit, 3657 kbps).
Bonus
- Des enjeux humains
- Retour dans les années 90
- Héros
- Les méchants
- La poursuite
- La Bataille d’Ellis Island
- À travers la jungle
- L’épreuve de montagne
- L’affrontement final
- Scènes coupées et versions longues
Conclusion
Paramount signe une édition irréprochable avec un transfert en 2160p Dolby Vision tirée d'une production numérique finalisée en 4K. Et la section sonore n'est pas en reste avec du Dolby Atmos (VO & VF) digne de ce nom. Hautement recommandé !