Test 4K Ultra HD Blu-ray : Aliens, le retour (1986)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Après 57 ans de dérive dans l'espace, Ellen Ripley est secourue par la corporation Weyland-Yutani. Malgré son rapport, elle n'est pas prise au sérieux par les militaires quant à la présence de xénomorphes sur la planète LV-426 où se posa son équipage, planète où plusieurs familles de colons ont été envoyées en mission de terraformage. Après la disparition de ces derniers, Ripley décide d'accompagner une escouade de marines dans leur mission de sauvetage et d'affronter à nouveau la Bête.

 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

 

Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :

 

Tensions de tournage et granularité excessive

Aliens, le retour de James Cameron sorti en 1986, et dont la direction de la photographie fut assurée par Adrian Biddle, a été intégralement filmé sur pellicule 35mm à l'aide de caméras Arriflex 35-III munies d'optiques sphériques. La dernière édition en date du film au format Blu-ray remonte à l'année 2010, une édition qui jouissait d'une assez solide réputation, servant de référence jusqu'à présent pour cette oeuvre, et à la base du comparatif réalisé pour cette chronique.

Il convient de souligner d'emblée un aspect crucial de l'œuvre originale d'Aliens, le retour (1986) : sa granularité prononcée. Le film a été tourné dans les renommés studios Pinewood, où des tensions notables ont émergé durant la production. James Cameron a même pris la décision de renvoyer le premier directeur de la photographie, Dick Bush, dont le travail ne correspondait pas à sa vision artistique. Pour le tournage, des pellicules Eastman 400T 5294 et 400T 5295 ont été utilisées, un choix que Cameron a par la suite regretté. "C'était un négatif à plus haute sensibilité que ce qui avait été utilisé auparavant. Ils n'avaient pas encore perfectionné leur grain T. Donc, le résultat était plus granuleux que ce que je voulais." Quelle que soit la cause réelle de ces désaccords, James Cameron n'a jamais été en phase avec cet aspect rugueux d'Aliens. Et son orientation progressive vers les systèmes de captation numérique, à même de produire des images sans grain et à la clarté bien plus clinique, n'a certainement pas arrangé les choses au fil des années.

Une restauration 2010 délicate mais finalement respectueuse du grain 35mm

A l'occasion de la sortie de la tétralogie Alien en Blu-ray en 2010, James Cameron a eu l'opportunité d'optimiser radicalement le rendu de son oeuvre en vidéo disque, sur la base d'outils de restauration modernisés. Un nouveau scan - vraisemblablement 2K - des négatifs originaux a été réalisé, suivi d'importants travaux de restauration, implicant une étape de dégrainage significative.

"Je viens de réaliser un remaster complet d'"Aliens" personnellement, avec le même coloriste avec qui j'ai travaillé sur "Avatar". Et c'est spectaculaire. Nous sommes intervenus et nous avons complètement éliminé le bruit et le grain, augmenté la résolution, corrigé la couleur de bout en bout à chaque image. Et le résultat est incroyable."

Quelques semaines avant la sortie de l'édition Blu-ray en 2010, ces déclarations initiales avaient suscité de sérieuses interrogations et alimenté des craintes quant à un éventuel recours excessif au traitement numérique de réduction du bruit (DNR). Cependant, le résultat allait finalement faire preuve d'un équilibre plutôt satisfaisant. Le niveau de définition demeurait solide, et l'utilisation maîtrisée de DNR témoignait d'un souci de préserver - tout de même - une signature 35mm forte.

2024 : Même scan de départ, compression vidéo & Seamless Branching

Après une assez longue période d'hibernation de 14 ans, les outils en matière de scan et de restauration ont considérablement évolué, nourrissant de nouvelles attentes quant à une sortie d'Aliens, le retour (1986) dans un format restauré en 4K HDR. L'attente a pris fin, et l'oeuvre devient disponible pour la première fois en 4K Ultra HD Blu-ray chez Disney/20th Century Studio. Alors oui, de nouveaux travaux ont été engagés pour redonner une nouvelle modernité à Aliens, le retour (1986). Cependant, sous la direction de James Cameron, l'approche adoptée pour la restauration diffère notablement des pratiques habituelles observées en matière de préservation d'oeuvres. L'élément le plus important à considérer dans le travail engagé sur Aliens, reste l'absence de tout nouveau scan 4K. Une observation suffisamment attentive de cette version Ultra HD Blu-ray suffit à confirmer l'emploi de la même base scannée exploitée pour l'édition 2010. Le cadrage est lui-même strictement identique au Blu-ray précédent. Le même ratio 1.85:1 est respecté. Et de nouveau le film est présenté dans ses deux montages (Cinéma et Edition Spéciale) en Seamless-Branching.

Sur la base de ce scan 2010, un nouveau master a évidemment été créé. Et il est marqué sans surprise par des optimisations en tout genre, similaires à celles utilisées pour les éditions 4K Ultra HD Blu-ray d'Avatar et de Titanic. Cette méthode, dont la recette miracle reste un secret bien gardé, a donné naissance à une expression quelque peu péjorative dans le milieu home-cinéphile : la "Cameron Effect". Pour le meilleur ou le pire du Home-Cinéma ? C'est toute la question !

L'utilisation des technologies WCG et HDR a été rigoureusement évaluée lors de cette analyse détaillée, basée sur l'édition américaine déjà disponible mais qui sera identique en tout point à l'édition française de fin avril. Cette version 4K UHD est présentée sur un disque triple couche d'une capacité de 100 GB, avec un espace utilisé de 85.6 GB. La compression vidéo est caractérisée par un débit moyen de 51.526 kbps. L'option Dolby Vision (ici MEL 10-bit) est disponible.

Définition, grain et optimisation IA

Les méthodes utilisées pour ré-actualiser Titanic (1997), qui n'ont pas impliqué de nouveau scan, semblent avoir été adoptées avec une conviction similaire pour la restauration d'Aliens, le retour (1986). Bien que certaines améliorations apportées puissent être perçues comme positives, cette version 2024 du film est associée à des dommages significatifs, tangibles et visibles, suscitant des débats quant à la légitimité de toute cette entreprise de restauration.

Les outils mobilisés, que l'on pourrait considérer comme une boîte de Pandore, semblent avoir offert à James Cameron une opportunité de revenir une nouvelle fois sur le grain originel du film, un aspect qui n'a jamais été à son goût, tout en trouvant des artifices compensant l'absence - plus illégitime - de nouveau scan. Le grain, déjà atténué dans la restauration de 2010, mais encore perceptible et à connotation filmique, a été drastiquement réduit dans cette présentation 2024, résultant en une image "presque" totalement dépourvue de sa texture originale. Cette atténuation s'est avérée bien plus agressive que celle appliquée sur "Titanic", avec une perte encore plus évidente de la texture 35mm. En outre, la "Cameron Effect" se manifeste par une amélioration tout aussi artificielle de la définition de l'image sur l'ensemble des plans, où une reconstruction numérique d'informations et une augmentation considérable de la netteté perceptible ont été appliquées. Cette approche sucite évidemment d'immenses controverses. Et elles sont pleinement légitimes.

Du point de vue éthique, l'approche ici décrite suscite des réserves. Il est de notre avis que les pratiques utilisées ici, sur la base de vieillissants scans, devraient être plus clairement rejetées par la presse spécialisée et autres influenceurs, afin d'éviter que d'autres œuvres cinématographiques de renom ne soient exposées à de semblables traitements au combien discutables. Cela ne signifie pas que l'utilisation de ces outils soit entièrement dénuée de légitimité. Mais l'absence de modération dans leur emploi, telle qu'observée aujourd'hui, et sur un scan vieillissant, est particulièrement préoccupante.

Quelques hauts c'est vrai, mais surtout d'importants dégâts !

Sur Aliens, les processus d'optimisation appliqués ne sont pas forcément déplaisants sur la représentation des environnements industriels, militaires et High-Tech traversés. Le renforcement des détails est notable dans la modélisation des navettes spatiales, caractérisées par leur architecture complexe et panneaux détaillés, ainsi que dans la reconstitution des divers éléments constitutifs des décors futuristes. Les structures métalliques, les câblages exposés, les panneaux de contrôle et les dispositifs électroniques qui jalonnent de nombreuses scènes bénéficient d'un enrichissement visuel notable, qui n'est pas forcément déplaisant à l'oeil, contribuant à une forme de sophistication visuelle accrue.

Mais l'application excessive des techniques de débruitage et de post-traitement a engendré dans le même temps des artefacts visuels préjudiciables sur de nombreux plans, particulièrement au travers du rendu des visages et des textures de peau. Cette approche a conduit à une apparence artificielle et peu naturelle des détails cutanés et des contours faciaux. Le traitement numérique intensif nuit aussi au rendu des chevelures (celle de Ripley certes mais aussi celle, plus désordonnée, de Newt). Surtout, une impression surfaite, proche d'un univers gaming, porte à nos yeux structurellement atteinte à la signature 35mm organique, cette signature qui pourtant avait été préservée dans l'édition Blu-ray de 2010. Et c'est facheux.

Ouvrons une parenthèse mais il est important de souligner que la perspective que nous adoptons comporte évidemment une part de subjectivité et qu'elle ne coïncide pas nécessairement avec celle des personnes qui peuvent soutenir l'idée selon laquelle une œuvre cinématographique est la propriété exclusive de son réalisateur, et qu'elle peut, de ce fait, être légitimement sujette à d'importantes modifications. Que ces dernières soient suscitées par l'avènement de nouvelles technologies ou au gré des opinions nouvelles du réalisateur qui n'apprécierait plus le grain en 2024. Bien que ce type de sujet suscite toujours de vastes débats, nous considérons qu'il est essentiel que toute modification apportée à une œuvre soit réalisée avec sagesse et tempérance, afin qu'une adéquation minimale avec les technologies de production utilisées à l'époque puisse être au moins ressentie à l'écran. Est-ce le cas aujourd'hui ?

Aliens, le retour : Une version SDR/REC.709 encapsulée en HDR ?

La puissance des plateformes des réseaux sociaux où les opinions personnelles sont présentées comme des faits, combinée à une communication officielle insuffisante quand à la nature des travaux réalisés, ainsi qu'à la diversité des approches en matière d'étalonnage HDR, engendre une profusion d'informations contradictoires concernant la nature de certaines éditions 4K Ultra HD Blu-ray. Avec beaucoup de faux scandales, il faut l'avouer... Il est important de clarifier qu'Aliens, le retour (1986) ne se résume pas à une version Standard Dynamic Range (SDR) / REC.709 encapsulée de manière artificielle en HDR dans le but de tromper le home-cinéphile, comme on a pu le lire, ici et là. En réalité, un nouvel étalonnage a bien été réalisé, exploitant une gamme dynamique supérieure à celle d'une version SDR classique plafonnée à 100 nits. Et non cette édition ne s'apparente pas non plus à une ancienne version SDR qui aurait simplement été placée dans un conteneur HDR avec un simple blanc diffus ajusté à 203 nits. Bien que cette nouvelle version reste fidèle aux choix esthétiques originaux, elle introduit - et c'est factuel - des nuances de couleurs et des ajustements de contraste suffisamment marqués et individualisés, pour invalider ces suppositions erronées. On en profite aussi pour rappeler que l'analyse des valeurs MaxCLL, basée sur une lecture superficielle des métadonnées, ne reflète pas fidèlement l'intensité des pics lumineux effectivement observables et mesurables sur un flux vidéo. C'est valable sur ce titre comme sur bien d'autres d'ailleurs...

Les gains en termes d'informations dans les hautes lumières restent modestes, avec des zones surexposées similaires au précédent Blu-ray, car basé sur le même scan d'origine. L'approche en matière d'étalonnage HDR reste aussi relativement conservatrice, avec des pics de luminosité proches des 220-270 nits, et une moyenne de pics mesurée à 204 nits. Ceci dit, dans cette plage dynamique bien moins étendue que sur le premier volet, mais qui reste en phase avec l'approche d'étalonnage HDR observée récemment sur Titanic, Avatar et Avatar : La Voie de l'Eau, d'importants ajustements de contraste ont tout de même été opérés, offrant des images présentant de vraies nuances et certainement une forme de modernité supplémentaire. Les plans spatiaux en introduction illustrent parfaitement ces améliorations, avec des contrastes remaniés. La navette de sauvetage semble éclairée de manière plus vive, la faisant ressortir bien distinctement sur le fond spatial sombre, tandis que les étoiles brillent réellement avec une intensité accrue. La célèbre scène des pods cryogéniques, où les membres de la mission militaire se réveillent d'une courte hibernation, illustrent aussi ces ajustements significatifs en termes de contrastes et une correction des tons verdâtres relativement stériles du précédent Blu-ray.

Surtout, l'utilisation sélective de couleurs issues du Wide Color Gamut attire l'attention, créant une approche différente sur de très nombreux plans. Là aussi, nos observations tendent à prouver qu'il ne s'agit aucunement d'une version se limitant strictement au gamut REC.709 standard. Les déclarations allant dans ce sens sont tout simplement erronées. Bien que l'œuvre s'inscrive dans la saga Alien, caractérisée par une atmosphère sombre et des environnements hostiles, l'application du WCG, bien que secondaire, enrichit tout de même le rendu visuel de nombreuses scènes. Dès les premières d'ailleurs; avec l'introduction de la navette au design angulaire et épuré, naviguant dans l'espace, qui illustre déjà une l'exploitation du Wide Gamut au travers de nuances nouvelles de bleu profond. À bord du vaisseau ensuite, celui où repose le personnage de Ripley, où des boutons, des interrupteurs et des voyants lumineux génèrent des couleurs qui dépassent assez largement les limites du gamut REC.709 standard. Sans oublier le faisceau laser bleu émis par le dispositif de détection de mouvement, visible en premier plan. Ces éléments, perceptibles dès les cinq premières minutes du film, préfigurent l'utilisation certes ponctuelle mais observable du Wide Color Gamut. Les écrans de contrôle peuvent aussi servir d'exemple - ceux là même qui apportent une surveillance de l'état de santé et de l'activité cardiaque des soldats engagés. Ils affichent des couleurs qui s'étendent bien au-delà du gamut REC.709, et c'est un fait. Les jets de flamme lancés à l'encontre de la reine Xénomorphe, tout comme les nuances de bleus mobilisés sur les scènes en extérieur (dans l'environnement peu accueillant de la planète LV-426) font partie des nombreux autres exemples que nous pourrions citer.

Clôturons cette section avec l'apport beaucoup plus discutable du Dolby Vision. L'analyse des métadonnées Dolby Vision de niveau 1 révèle une approche similaire à ce que l'on a pu observer sur Titanic : des métadonnées qui paraissent "statiques", avec un maxCLL qui aurait été ici fixé à 203 nits pour tous les plans. C'est une constante sur les œuvres de James Cameron qui ressortent en 2024, Avatar compris.... A nouveau, l'option DV (MEL 10-bit) n'apportera que très peu d'intérêt sur ce titre particulier.

 

Test 4K Ultra HD Blu-ray : Aliens, le retour (1986)

Test 4K Ultra HD Blu-ray : Aliens, le retour (1986)

Test 4K Ultra HD Blu-ray : Aliens, le retour (1986)

 

Qualité Audio

La section sonore est beaucoup moins sujette à controverse grâce à la présence d'un authentique remixage Dolby Atmos en version originale (core TrueHD 7.1, 24-bit, 4928 kbps). Elle est portée par une scène sonore bien plus large et spatieuse qu'auparavant. Et surtout une activité beaucoup plus musclée que sur le précédent titre, plus délicat et subtil, de Ridley Scott. Dès les premières scènes impliquant les robots chargés de découvrir la capsule abritant Ripley en hibernation, les sonorités font preuve d'une mobilité assez remarquable. Un rendu tout simplement époustouflant, tout comme l'utilisation judicieuse du caisson de basses lors des scènes d'affrontement musclées impliquant les Marines coloniaux. L'épisode des sentinelles-radars censées bloquer l'avancée des différents prédateurs est un autre bel exemple d'intensité; avec une belle énergie déployée et de solides impacts. Le remixage Atmos implique la présence de canaux supplémentaires en hauteur. Bien que "ponctuellement" mis à contribution (voir la lecture du Waveform en configuration 7.1.4), lorsqu'ils s'activent, leur rôle est important et pleinement perceptible. Ils participent à la reproduction de l'atmosphère orageuse à la surface de la planète LV-426, la pluie battante lors du début de la mission militaire, et les sirènes d'alarme lors de la confrontation finale entre Ripley et la Reine. Plusieurs exemples concrets illustrant l'apport des canaux verticaux sont présentés dans la vidéo jointe en reproduction binaurale. Pour la version française, on récupère le précédent mixage 5.1, ici présenté au format DTS-HD High-Res 5.1 (débit fixe de 2046 kbps). Les mixages originaux d'époque 4.1 (Dolby Digital 448 kbps) et 2.0 (DTS-HD Master Audio, 1648 kbps) sont également disponibles selon les versions.

 

Test 4K Ultra HD Blu-ray : Aliens, le retour (1986)

 
 

Bonus

UHD et Blu-ray du film avec :
- Commentaires audio de 2003 avec James Cameron, acteurs et membres de l'équipe
- Bande-originale isolée de la version cinéma
- Bande-originale du compositeur
- Accès direct aux 16 scènes inédites et additionnelles de l'édition spéciale


Blu-ray supplémentaire contenant les bonus :
- "L'inspiration et la conception d'Aliens" : entretien avec James Cameron (2016)
- Puissance de feu supérieure : la création d'Aliens le retour en 11 modules making of
- Contenus additionnels Making-of (25 modules de making of)
- Pré-visualisations Multi-Angle
- Scènes coupées
- Galerie photos et module de production

Conclusion

La réédition en Blu-ray d'Aliens, le retour en 2010 avait été accueillie avec enthousiasme, marquant un succès notable à l'époque de sa sortie. Cependant, près de quatorze ans plus tard, l'édition 4K Ultra HD Blu-ray qui prend la relève génère des opinions bien plus partagées et des points de controverse légitimes. Cette nouvelle mouture présente de nombreux aspects bien décevants, largement rapportés, mais qui méritaient d'être examinés de plus près et de manière objective et illustrée. 

En Blu-ray ou en 4K, bon film à tous !