Test 4K Ultra HD Blu-ray : Les Indians (Major League, 1989)
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Rachel Phelps, la propriétaire de l'équipe de base-ball de Cleveland, les `Indians', entreprend de faire chuter leurs résultats, seule solution pour rompre le bail qui la lie à la ville. Elle recrute pour cela les joueurs les plus médiocres possible. Contre toute attente, une certaine cohésion s'instaure et les `Indians' remportent de plus en plus de victoires.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :
Qualité Vidéo
Les Indians (Major League), sorti en 1989, est une comédie sportive américaine devenue culte auprès des fans de baseball. Réalisé par David S. Ward, le film retrace l'histoire improbable des Indians de Cleveland, une équipe qui, contre toute attente, se bat pour remporter le championnat malgré les nombreux obstacles dressés par sa propriétaire. Le film a été tourné en 35mm à l'aide de caméras Panavision munies d'optiques sphériques. Pour son 35ème anniversaire, une restauration complète a été réalisée, avec à la clé un nouveau master 4K accompagné d'un étalonnage couleurs HDR. Le film est présenté avec les deux options HDR10 et Dolby Vision (12-bit, FEL). Il occupe 57.4 GB de l'espace disque accordé. Cette édition est signée Paramount.
La précédente édition Blu-ray présentait le film au ratio 1,78:1, occupant l'intégralité de l'écran mais ne respectant pas le ratio d'image original. Cette nouvelle édition 4K corrige cette première lacune en présentant le long-métrage dans son format natif de 1,85:1, ce qui se traduit par l'ajout de fines bandes noires horizontales. Le cadrage a été remanié, avec des portions supplémentaires visibles sur les flancs latéraux et un léger décentrage. Un processus de restauration numérique rigoureux a été entrepris, incluant un nettoyage en profondeur. La majorité des impuretés et poussières pellicules a été supprimée, offrant une image épurée dès le générique d'ouverture. Ce dernier est un peu plus mou que la moyenne, mais une fois passé, l'amélioration du niveau de définition se révèlera significative. A la clé : une netteté et un sentiment de clarté accrue sur une très grande majorité de séquences. Les plans rapprochés des personnages principaux, tels que Lou Brown, le manager de l'équipe, Rachel Phelps, la propriétaire interprétée par Margaret Whitton, et Ricky Vaughn, joué par Charlie Sheen, gagnent en finesse. Les détails fins, tels que les textures des vêtements et les coutures des casquettes, ressortent avec une précision accrue. Cette amélioration de la définition est également évidente sur les plans larges et aériens, en particulier ceux capturant le stade de Cleveland et de ses tribunes qui sont utilisées fréquemment pour illustrer les réactions des fans. Un grain d'image 35mm léger et fin est conservé, sans défaut majeur de respiration.
Le nouvel étalonnage offre une esthétique cinématographique riche et plus agréable. La température des couleurs est globalement plus chaude, avec des tons chair réajustés et plus accueillants. Des éléments tels ques les panneaux publicitaires, le logo du chef Wahoo (l'autochtone à peau rouge), ainsi que la veste de Wesley Snipes, bénéficient d'un emploi judicieux de couleurs plus vives, tirant parti du gamut P3. Toutefois, l'utilisation de la gamme de couleurs étendue (WCG) reste appliquée sur des touches très sélectives dans ce projet. En ce qui concerne l'intensité lumineuse, bien que le contenu ne vise pas à établir des records en la matière, les pics de luminosité se maintiennent généralement sous les 400 nits, avec une moyenne observée à 250 nits. Les contrastes restent nettement plus raffinés qu'auparavant. Les hautes lumières sont désormais mieux contrôlées, réduisant les zones sur-exposées, notamment sur les maillots blancs des joueurs en extérieur. Dans les vestiaires, des détails cruciaux autour des luminaires et des casiers des joueurs sont également mieux préservés. Tout cela forme un ensemble très agréable d'améliorations notables.
Qualité Audio
On retrouve un même mixage en version originale Dolby TrueHD 5.1 (4251 kbps, sous 24-bit). En termes de spatialisation, l'approche reste assez classique, avec une scène frontale robuste et bien définie. Les canaux surround sont principalement utilisés pour deux éléments : la musique de la bande originale et les effets sonores d'ambiance propres à l'environnement du stade. Sur cet axe, des éléments acoustiques tels que les acclamations, les cris et l'effervescence du public sont particulièrement mis en avant, atteignant un apogée d'intensité à la marque d'1h28. C'est à ce moment précis que le personnage de Rick « Wild Thing » Vaughn fait son entrée remarquée lors d'une finale décisive. Il y a aussi cette scène de transport aérien agité à 44 minutes où l'orage gronde et via l'ensemble des canaux. Une VF (Dolby Digital 2.0 mono, 224 kbps) accompagne cette édition USA ainsi que des sous-titres en français.
Bonus (inclus sur le disque UHD)
- Commentaire Audio
- Mon Équipe de Rêve : La Création de 'Major League'
- Un Regard de Major League sur 'Major League'
- Bob Uecker : Juste un Peu à Côté
- Une Visite du Casier de Cerrano
- Fin Alternative avec Introduction du Cinéaste
- Galerie de Photos
Conclusion
Cette édition UHD (35ème anniversaire) de Major League représente une avancée notable en termes de qualité visuelle, ce qui en fait une acquisition incontournable pour les plus férus de cette comédie de la fin des années 80. Disponible pour l'instant en import avec VF et VOST chez Paramount.