Test 4K Ultra HD Blu-ray : Transformers - Le Commencement (2024)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Ce film se déroule entièrement sur Cybertron et raconte comment deux frères d'armes, Optimus Prime et Megatron, sont devenus ennemis jurés, menant au plus grand des combats entre les Autobots et les Decepticons.

 

 

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

 

Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :

 

🤖⚙️ "L'âge des Primes est terminé. Fini, les faux prophètes"

Avant que Cybertron ne s’embrase sous les assauts des légendaires titans d’acier, avant que le destin des Autobots et des Decepticons ne soit figé dans une guerre sans fin, il y avait une étincelle. Une étincelle primordiale, jaillissant des profondeurs du Métal Vivant, encore pure, encore intacte.

Avant d'être Optimus Prime et Megatron, ils étaient Orion Pax et D-16. Deux mineurs cybertroniens, épaules contre épaules, creusant les entrailles de leur monde à la recherche de ressources. Pas encore commandant des Autobots, pas encore tyran des Decepticons, simplement des êtres mécaniques avides de vérités. Leur quête pour la Matrice du Commandement va les projeter dans un destin qui les dépasse, transformant leur complicité en rivalité, leur soif de justice en guerre totale.

Jamais Cybertron n’aura été aussi vivant, aussi majestueux. Un monde vibrant d’énergie, où les architectures colossales défient la gravité et où les flux d’Energon illuminent le ciel d’un éclat spectral. Sous la direction de Josh Cooley (Toy Story 4), l’animation marie l’héritage des séries classiques à l’immensité des technologies modernes d'ILM, donnant naissance à un spectacle aussi mythologique que mécanique.

Mais Transformers : Le Commencement (2024) ne se limite pas à un simple affrontement (de plus). C’est une fresque où l’ambition consume les idéaux, où les servomoteurs de l’amitié se fissurent sous la pression du pouvoir. C’est le récit d’une fracture originelle, un séisme qui ébranlera à jamais les fondations de Cybertron et redéfinira l’équilibre de l’univers. Et, si son format animé et son récit d’origine le rendent accessible à une nouvelle génération, Transformers : Le Commencement reste aussi aussi une offrande aux vétérans de la saga. Les nostalgiques des séries des années 80 retrouveront l’essence du mythe, tandis que les adeptes du chaos métallique des films de Michael Bay seront immergés dans la brutalité des premiers combats sur Cybertron.

Qualité Vidéo

Bien que le style d’animation pouvait laisser craindre une approche trop conventionnelle, Transformers : Le Commencement (2024) brille en UHD, porté par le talent du département artistique d’ILM, qui a su relever de nombreux défis avec brio. L’utilisation de la capture de mouvement insuffle une fluidité mécanique impeccable aux robots intelligents, tandis que la richesse des textures confère parfois l’illusion d’un film en prises de vues réelles. Tout en conservant le charme épuré et simple des personnages animés des années 1980, il faut le souligner. Ce film d'animation est présenté dans une version mise à l'échelle en 2160p, avec les deux options HDR10 et Dolby Vision (DV-FEL 12-bit).

Le voyage sur Cybertron est spectaculaire : les environnements regorgent de détails et chaque structure métallique semble vibrer d’une énergie propre. Les guerriers cybertroniens sont minutieusement modélisés, arborant une armature étincelante et de micro-défauts mécaniques qui renforcent leur réalisme. Mais soyons clairs : en comparaison de la version simple Blu-ray, l'apport en définition n'est pas ce qui saute aux yeux en premier. La véritable étincelle de cette édition UHD réside dans l’étalonnage HDR, qui propulse l’image vers un tout autre niveau de performance. Avec une moyenne de pics lumineux ultra-musclée (mesurée par nos soins à 866 nits), c'est un film aux fortes intensités lumineuses. Les reflets spéculaires explosent, magnifiant les surfaces métalliques des Transformers qui semblent imprégnées d’une forme d'étincelance, comme si l'Energon coulait à flots sur ce titre. L’énergie brute des paysages se matérialise à l’écran : des écrans holographiques jaillissent avec éclat, les néons de la cité et les propulseurs des machines illuminent l’espace avec une intensité bien plus saisissante qu'en SDR. Et les mobilisations de la palette élargie du Wide Color Gamut (ici dans les contraintes du gamut P3) respectent pleinement la diversité de cet univers mécanique, sans surenchère. C'est une présentation efficace.

 

Test 4K Ultra HD Blu-ray : Transformers - Le Commencement (2024)

Test 4K Ultra HD Blu-ray : Transformers - Le Commencement (2024)

 

Qualité Audio

Transformers - Le Commencement (2024) en VO Dolby Atmos déploie une activité pleinement divertissante. Dès les premières minutes, l’architecture sonore se met en mouvement, projetant l’auditeur au cœur du champ de bataille où une mécanique danse avec brio. Les déplacements aériens, les courses-poursuites et les transformations emblématiques sont reproduits avec une précision implacable, synchronisant chaque impact avec l’animation ultra-détaillée à l’écran. La dynamique n'est pas intrinsèquement destructrice, mais la cohérence entre les enceintes, le rendu physique des proportions et la mise en scène sonore restent remarquables. Les canaux surround sont en perpétuelle activité, forgeant une sphère sonore immersive où explosions, tirs d’énergie et rugissements mécaniques se déchaînent dans un ballet harmonique. Et si les canaux supérieurs manquent quelques occasions pour s'activer, les séquences qui révèlent une verticalité Atmos bien maîtrisée ne manquent pas. La voix off de Laurence Fishburne, incarnant Alpha Trion, résonne avec une profondeur quasi mythologique, son timbre grave dominant l’espace vertical dès les premières minutes du film. Les scènes majeures, telles que l’affrontement dans la grotte contre Airachnid ou la rébellion éclatant à Iacon savent aussi exploiter cette sphère verticale avec brio. Quelques exemples vous sont présentés en reproduction binaurale dans notre vidéo jointe.

La VO est restituée en Dolby Atmos, core TrueHD 7.1 (16-bit, 3456 kbps). En VO, l'indicateur de Loudness Range (LRA), privilégié dans nos chroniques en tant que l'indicateur de la dynamique, a été mesuré à 17.5 LU. Toutes les versions doublées, dont la VF, sont restituées en Dolby Digital 5.1 (640 kbps).

 

Test 4K Ultra HD Blu-ray : Transformers - Le Commencement (2024)

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Bonus

- Au Commencement
- La création de Cybertron
- Ne formons qu’un
- Les 5000 de Iacon

Conclusion

Ce Transformers - Le Commencement (2024) est une reconfiguration totale ! À la fois drôle et sombre, il injecte un nouveau code dans le système Transformers. La franchise était en mode veille, mais ce film la réactive avec une énergie Energon débordante. Et l'étalonnage HDR fait toute la différence sur ce titre. Hautement recommandé !