
Test 4K Ultra HD Blu-ray : Mufasa - Le Roi Lion (2024)
Publié le par la Rédaction

Synopsis
Rafiki raconte à la jeune lionne Kiara, la fille de Simba et Nala, la légende de Mufasa. Il est aidé en cela par Timon et Pumbaa, dont les formules choc sont désormais bien connues. Relatée sous forme de flashbacks, l'histoire de Mufasa est celle d'un lionceau orphelin, seul et désemparé qui, un jour, fait la connaissance du sympathique Taka, héritier d'une lignée royale.
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NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Afin de mettre en évidence l'utilisation concrète du Wide Color Gamut (WCG) sur cette édition (voir tutoriel ici), les pixels qui se situent dans la gamme standard/BT.709 (confinés à l'intérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés ici entièrement désaturés. A l'inverse, ceux faisant partie de la gamme élargie BT.2020, exclusive au disque 4K Ultra HD Blu-ray (qui s'étendent à l'extérieur du petit triangle REC.709) vous sont présentés en couleur :
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⭐️🦁 « Comme Mufasa l'a dit une fois à ton père, regarde le ciel, Kiara. »
Le soleil se lève à nouveau sur la Terre des Lions. Et avec lui, un écho du passé aspire à renaître. Mufasa: Le Roi Lion (2024) tente de raviver les braises d’une légende familière, longtemps enfouie sous la poussière du mythe. Bien avant que Simba ne foule les pas de son père, une autre histoire s’écrivait — celle d’un lion qui n’était rien, et qui deviendra Roi.
Dans l’éclat d’un ciel lacéré d’éclairs, Rafiki conte à Kiara, fille de Simba, le récit d’un lionceau emporté par une inondation. Dans ce récit inspiré de mythes anciens, Mufasa se retrouve orphelin très jeune, mais refuse de céder au désespoir. Il surmonte de nombreuses difficultés et rencontre Taka, un lion à l'allure noble et à la crinière imposante, dont le nom même semble annoncer un destin particulier. Un lien fraternel unique se tissera entre eux, forgé par des regards partagés, des compétitions mutuelles, des silences éloquents et des moments de tension extrême où ils frôleront le point de rupture. À leurs côtés, surgiront des figures connues de tous : Sarabi, Zazu, un Rafiki plus jeune, déjà habité par un grand sens de spiritualité. Et puis Timon et Pumbaa qui viennent poser leurs pattes sur une histoire bien trop grande pour eux, mais qu’ils écoutent quand même avec attention, parce que la mémoire est aussi leur territoire.
L'aventure nous guide vers Milele, un nom aux allures de terre promise. Pour Mufasa et Taka, Milele représente l'espoir d'un monde idéal, un paradis oublié où l'avenir efface les blessures du passé. Mais c'est également une épreuve révélatrice, un reflet de leur être. Seuls ceux prêts à faire un sacrifice pourront prétendre y accéder.
Dans Mufasa: Le Roi Lion (2024), la savane prend vie avec une splendeur visuelle inégalée. L'animation photoréaliste est époustouflante, saisissant magnifiquement chaque détail, du mouvement subtil de la crinière au reflet scintillant sur l'eau calme, en passant par des jeux de lumière sur la terre ancestrale. Les mouvements de caméras virtuelles sont audacieux. Ils participent à faire de cette savane une entité divine et bien vivante. Et c'est dans cette magnificence que le film brille... autant qu'il tâtonne. À trop vouloir respecter l’héritage d'un cycle, Mufasa en oublie parfois de rugir à sa propre façon. Il a la silhouette d’un roi, la noblesse d’une fresque, mais pas forcément l'originalité qui fait trembler le ciel. Et c’est là sa tension la plus intime : pris dans le Cercle de la Vie, Mufasa peine à étonner, peine à briser le cycle.
Qualité Vidéo
Succédant au remake photoréaliste de 2019, Mufasa : Le Roi Lion (2024), dirigé par la vision artistique de Barry Jenkins, s'aventure à nouveau sur les terres majestueuses de l'Afrique, entièrement recréées par la magie des images de synthèse. Bénéficiant d'un budget conséquent de 200 millions de dollars, cette préquelle/suite met un point d'honneur à repousser les frontières de la production virtuelle. Le film nous parvient en 4K Ultra HD Blu-ray, proposant une image 2160p au ratio 1.85:1, le tout accompagné des technologies HDR10 et Dolby Vision (ici en profil FEL 12-bit).
D'emblée, il est impossible de ne pas être saisi par l'excellence technique déployée. S'appuyant sur des avancées en matière de production virtuelle, le film atteint un niveau de photoréalisme vraiment stupéfiant. La précision du rendu est indéniable, avec plus d'acuité encore sur la version UHD, même si l'apport de définition reste relatif. Chaque élément du cadre témoigne d'un souci du détail affirmé : la texture du sol aride, la finesse de chaque brin d'herbe dans la savane, jusqu'à la complexité du pelage des lions. Les crinières exhibent une complexité tangible. Quand les expressions faciales (yeux, machoires) interpellent par leur subtilité. Les plans larges offrent des panoramas de la savane luxuriante et des terres désolées avec une lisibilité étonnante. Les effets naturels, tels que le rendu de l'eau (cascades, rivières, gouttes de pluie) ou la densité de la végétation sur les terres de Milele, sont d'une crédibilité tout aussi saisissante.
C'est au niveau de l'étalonnage HDR que Mufasa se distingue de son prédécesseur avec une philosophie bien plus conservatrice. Bien que la plage dynamique étendue profite à de nombreux éléments (rayons solaires plus vifs, blancheur immaculée de la neige), le rendu global n'ose pas les contrastes affirmés ni les jeux de lumière aussi intenses que le film de 2019. Nos mesures révèlent une moyenne des pics lumineux relativement sage, avoisinant les 132 nits. Concrètement, le soleil, les reflets spéculaires sur l'eau ou les roches manquent de cette brillance percutante inhérente au potentiel HDR. L'image reste magnifiquement contrastée et dynamique, mais elle ne cherche pas à "éblouir" de manière aussi systématique que le précédent opus. Pareillement, la mobilisation du Wide Gamut (WCG) s'avère limitée, n'offrant qu'une expansion timide des teintes par rapport au gamut standard. Avec ces quelques nuances apportées, cela reste une excellente présentation UHD.
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Qualité Audio
Mufasa : Le Roi Lion (2024) dispose d'une version originale mixée en Dolby Atmos. Une fois le volume ajusté de quelques décibels et malgré des signes de compression dynamique (comme sur de nombreux titres de l'éditeur), le spectacle proposé reste divertissant et robuste. Le paysage sonore qui se déploie s'avère détaillé et particulièrement divertissant. La scène sonore est large, claire, laissant les dialogues parfaitement intelligibles au centre, tout en offrant une belle séparation pour la musique et les effets principaux. C'est d'ailleurs dans sa dimension spatiale que ce mixage brille le plus. Les effets d'ambiance les plus subtils, comme le bourdonnement des insectes dans la savane ou le murmure du vent dans les herbes hautes, sont distillés avec finesse à travers l'ensemble des canaux. L'activité surround est constante mais jamais envahissante, elle participe activement à l'immersion. On la remarque particulièrement lors des "événements météorologiques" qui ponctuent le récit : l'orage qui effraie la jeune Kiara. Ou plus spectaculaire encore, la scène de crue inaugurale qui sépare tragiquement Mufasa de ses parents : le tumulte de l'eau déchaînée envahit l'espace d'écoute, avec des effets directionnels précis qui soulignent le chaos et le danger de la situation. En Atmos, certaines séquences tirent un parti remarquable des canaux de hauteur : comme les scènes aquatiques, notamment lorsque Mufasa et Taka plongent de la falaise pour échapper à la meute antagoniste. Autre passage démonstratif : la scène d'affrontement final qui faire pleuvoir des débris rocheux au-dessus même du spectateur. Quelques exemples vous sont proposés en reproduction binaurale dans notre vidéo.
La VO est proposée en Dolby Atmos, core TrueHD 7.1 (24-bit, 5543 kbps, DN -27dB). L'indicateur de Loudness Range (LRA) a été mesuré en VO à 17.9 (LU). La VF est restituée en Dolby Digital Plus 7.1 (1024 kbps).
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Bonus
- Sélection de chansons
- À la recherche de Milele » : Making of
- Chansons de la savane
- Oeufs d’autruche avec Timon & Pumbaa
- Bêtisier
- Moi qui rêvais d’avoir un frère
- Scènes coupées
- Protéger la tribu
Conclusion
Mufasa : Le Roi Lion (2024) séduira par sa virtuosité technique, avec des effets visuels impressionnants et une section sonore d’un réalisme immersif. Bien que le récit s’appuie sur des ressorts narratifs bien connus, l’émotion reste au rendez-vous, notamment auprès du jeune public. L’édition UHD mérite l’attention, profitant pleinement du Dolby Atmos – absent du Blu-ray standard – et d’un étalonnage HDR, certes plus mesuré que sur le précédent opus, mais aux apports toujours appréciables.