Test Blu-Ray : Goldfinger
Publié le par la Rédaction
Réalisé en 1964, Goldfinger est le troisième film de la longue saga James Bond 007. Il est parfois considéré comme le meilleur sous Sean Connery avec une histoire prenante, des personnages emblématiques par excellence, de l'humour, de nombreux gadgets et de l'action.
Le Blu-Ray Disc est disponible depuis peu en France chez MGM. En voici le test technique.
SynopsisL'agent secret 007 est chargé d'enquéter sur les revenus d'Auric Goldfinger. La banque d'Angleterre a découvert qu'il entreposait d'énormes quantités d'or, mais s'inquiète de ne pas savoir dans quel but. Quelques verres, parties de golf, poursuites et autres aventures galantes plus loin, James Bond découvre en réalité les préparatifs du "crime du siècle", dont les retombées pourraient amener le chaos économique sur les pays développés du bloc Ouest...
Caractéristiques
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit Moyen de 29231 Kbps) / Format 1.66
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit Moyen de 2900 Kbps), Français et Allemand DTS 5.1 (768 Kbps), Tchèque en Dolby Digital 5.1 (448 Kbps)
Sous-Titres : Multiples
Bonus : Commentaires audio de Guy Hamilton, Commentaire des acteurs et de l’équipe technique, Les Dessous du MI6, Les Missions 007, Les Dossiers, Le Ministère de la propagande, banque d’images
Vidéo
A l’instar des premiers James Bond déjà testés et ayant bénéficié de l’excellente restauration de la société Lowry Digital Images, Goldfinger s’impose par son étonnant transfert d’une beauté tout simplement enthousiasmante. Scanné initialement en 4K, cette restauration a redonné une seconde vie au film de 1964 et l’image offerte est sublime. La définition tout d’abord permet d’afficher des détails jusque là jamais aperçus à l’écran. Les costumes de Sean Connery, décors, extérieurs jour (superbes paysages d’Ecosse, il faut le souligner !) présentent une étonnante finesse pour un tel film d’époque. A ce piqué de l’image très charmant, s’ajoute une gamme de contrastes élargie avec soin. Les niveaux de blanc et de noir sont très agréables et le transfert est empli d’une impression de vigueur et de luminosité qui laisse sans voix. Une attention particulière a visiblement été accordée aux couleurs. Les teintes sont certes moins expressives que le dernier Quantum of Solace, mais demeurent très naturelles. Les couleurs savent d’ailleurs se montrer très dynamiques sur les primaires et les noirs ne font jamais l’objet de bruit vidéo. Voilà un bel exemple des prouesses que l’on peut effectuer lorsque les moyens sont donnés pour restaurer minutieusement de grands classiques. Seuls les trucages d’époque notamment les incrustations en arrière-plan font aujourd’hui un peu « vintage » mais soyons plus reconnaissants : Goldfinger s’impose vraiment par son pressage d’exception.
Audio
Le mixage 5.1 présenté en DTS-HD Master Audio n’est pas décevant si l’on prend en compte l’ancienneté de l’œuvre et les limitations techniques de l’époque. D’une origine monophonique, le mixage offre un rendu sonore plutôt aéré. La scène arrière est active, dégage une légère stéréophonie et relaye le dynamisme de grands effets véhiculés initialement via la scène frontale. Il manque bien sûr de l’ampleur et de la vitalité à tout cela mais la sensation ambiophonique s’est se faire apprécier. Le canal central restera bien sûr dominant. Les graves manquent aussi de poids tout comme la scène surround : l’explosion de début de film vous apparaîtra très vite asséchée et peu volumineuse par exemple. Donc sans être miraculeuse, la piste DTS-HD Master Audio restera positive compte tenu des 45 ans séparant cette production d'aujourd'hui.
Bonus
Commentaires audio de Guy Hamilton
Commentaire des acteurs et de l’équipe technique
Les Dessous du MI6
Sean Connery sur le plateau de Goldfinger (SD – 3.12 minutes)
Présenté en monochrome, il s’agit d’une petite interview d’époque dans laquelle l’acteur nous confie qu’il n’avait pas beaucoup le temps « d’écumer les bars avec de belles blondes » comme pouvait le sous-entendre les stéréotypes liés au personnage.
L’essai de Theodore Bikel (HD – 5.39 minutes)
En tournée avec l’Aston Martin DB5 (HD – 11.43 minutes)
Une petite featurette sur la fameuse Aston Martin DB5 bourrée de gadgets. Cette vidéo est truffée de documents d’époque. On y découvre la reine Elisabeth 2 visiter en 1966 l’usine Aston Martin Lagonda.
L’interview ouverte d’Honor Blackman (SD – 3.58 minutes)
Une interview toute faite de Honor Blackman, alias Pussy Galore, une interview envoyée aux chaînes de télé à la sortie du film.
Les Missions 007
Des raccourcis vers des scènes du film sont classés en catégories et sous-catégories
Les Dossiers
Le Making Of de Goldfinger (HD – 26 minutes)
Présenté par Patrick Macnee, ce making-of revient sur toutes les composantes du film : adaptation du roman de 1959, le tournage de certaines scènes, l’Aston Martin, les acteurs Honor Blackman et Sean Connery, les effets spéciaux…
Le Phénomène Goldfinger (HD – 29.14 minutes)
Générique, affiches, produits dérivés, publicités : Goldfinger s’est imposé comme un phénomène. Ce document nous en dresse les principaux traits.
Publicité Originale (SD – 2.15 minutes)
On retrouve le catcheur haiwaien Harol Sakata dans une étonnante publicité d’époque.
Le Ministère de la propagande rassemble les archives de cinéma, spots tv et extraits radio. N’omettons pas la présence de la « banque d’images ».
Conclusion et Screenshots HD
Conclusion
Comme Bons Baisers de Russie ou encore James Bond Contre Dr No, Goldfinger a pu bénéficier d'une restauration exceptionnelle. Cette présentation HD est sompteuse, le mixage 5.1 n'effectue pas de miracles mais sait se montrer convaincant, et l'édition est pleine de bonus présentés selon les cas en HD. Voilà un Blu-Ray Collector destiné aux amoureux de la saga 007 qui vaut bien 5 étoiles !
ScreenShots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)