Test Blu-Ray : Gladiator

Publié le par la Rédaction



Test Blu-Ray : GladiatorEn tant que blockbuster et péplum populaire, 'Gladiator' a remporté en l’année 2000 tous les honneurs. Ce film réalisé par Ridley Scott a gagné en tout cas l’attrait du public et cela à une très large échelle. Le réalisateur renouvelle en quelque sorte le genre du péplum en profitant des dernières prouesses technologiques pour composer une œuvre comme il en existe peu d’autres.

Mais comment expliquer malgré tout l’attrait de 'Gladiator' suscité en son temps ? Comment expliquer que 'Gladiator' suscite même encore aujourd’hui un enthousiasme qu’il est difficile de remettre en cause? Est-ce du à une interprétation sans faille délivrée par les acteurs ? Peut-être une mise en scène maîtrisée et incroyablement immersive ? Ou encore la beauté de la musique conçue par l’énergique Hans Zimmer ?

Peut-être ! Mais rien n’est ici essentiel.

Avant d'effectuer une critique technique de ce Blu-Ray Disc, il nous a semblé intéressant d’aborder un aspect important qui sans doute permet d'expliquer l'attrait généré par ce grand succès ciné-populaire. Pourquoi ce film - et nous sommes nombreux – suscite neuf ans après sa sortie un intérêt si particulier, une émotion unique lorsque re-visionné et qui le range parmi tous les « grands films » qui s’imposent comme inévitables dans une bluraythèque ?

Tentative de réponse en page suivante avant bien sûr d’aborder la critique technique de cette édition Blu-Ray Disc française signée Universal. Il s'agit d'un test en avant première.

Synopsis

Le general romain Maximus est le plus fidele soutien de l'empereur Marc Aurele, qu'il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un devouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l'amour que lui voue l'empereur, le fils de Marc-Aurele, Commode, s'arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l'arrestation du general et son execution. Maximus echappe a ses assassins mais ne peut empecher le massacre de sa famille. Capture par un marchand d'esclaves, il devient gladiateur et prepare sa vengeance.

Caractéristiques

Version Longue (Durée 2H50.56)
Vidéo :
Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit Moyen de 18305 Kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit Moyen de 4408 Kbps / Encodage 24 Bits) et Français, Allemand, Italie, Espagnol, Portugais, et Espagnol en DTS 5.1 (768 Kbps / Encodage 24 Bits)
Sous-Titres : Multiples

Version Cinéma (Durée 2H34.58)
Vidéo :
Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit Moyen de 18174 Kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit Moyen de 4436 Kbps / Encodage 24 Bits) et Français, Allemand, Italie, Espagnol, Portugais, et Espagnol en DTS 5.1 (768 Kbps / Encodage 24 Bits)
Sous-Titres : Multiples

Environ 11 Heures de Bonus

Bonus Disque 1 : Commentaire du réalisateur Ridley Scott, du monteur Pietro Scalia et du directeur de la photo John Mathieson + Commentaire audio de Riddley Scott & Russel Crowe, Les Manuscrits du Savoir (U-Control), Visions de l’Elysée : Portail de Thèmes (U-Control), BD-Live
Bonus Disque 2 : Visions de l’Elysée : Portail de Thèmes (300 Featurettes), La Force et l’Honneur : La création de l’univers de Gladiator, Image et Design, Séquences Abandonnées & Scènes Coupées, Les Archives Auréliennes

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Les ficelles du blockbuster


Gladiator ou un Homme en quête de sens !

'Gladiator' retrace en fait la transformation d’un homme, comme il en existe tant d’autres, en héros. Symbole de l’élan évolutif, le parcours de Maximus est associé à une évolution créatrice de sens. Si la vie n'a pas de sens, quelle peut bien en être sa valeur ? On est bien sûr au cœur du mythe de Sisyphe et c’est là que se situe la question d’envergure métaphysique du film de Ridley Scott, longuement exposée par les paroles du personnage de Marc Aurele au début du film. Gladiator aurait pu être, comme la vie classique d’un gladiateur, un film dénué de sens, une succession de combats générés pour seulement nous divertir. Il n’en est rien pourtant.

Si le Gladiateur, par définition se bat sans forcément comprendre pourquoi… parce qu’il faut le faire… Maximus, au fil de son aventure, va parvenir à donner du sens à son combat, à dénicher une idée à laquelle se raccrocher et ainsi connaître une libération dans ce monde de brutes. Cette idée sera même suffisamment importante à ses yeux pour que sa vie en valle, dans une ultime étape, d’être sacrifiée. On assiste bien ici au parcours initiatique d’un personnage : le gladiateur et c’est cet élan évolutif qui génère l’aspect euphorisant du film, ce qui vous met peut-être la larme à l’œil à l’entame du générique final ou ce qui poussera vos enfants à imiter la gestuelle du héros incarné par Russel Crowe. L’expérience de ce Gladiateur vous motive !

Un cycle héroïque pourtant ultra-classique !

Sur ce point, Ridley Scott use et abuse des ficelles symboliques qui ont fait la valeur d’anciens blockbusters, mais des ficelles tellement évocatrices qu’il est toujours bon d’en apprécier et réapprécier la richesse à sa juste valeur. Le parcours de Maximus est en fait tout droit tiré des étapes héroïques telles qu’elles ont été définies par les spécialistes des grandes mythologies et dont Hollywood tire souvent, à son profit, les lectures. Il nous rappelle sans l’ombre d’un doute le cycle héroïque de centaines de mythes qui sont ancrés au cœur de notre imaginaire collectif. Ce parcours réveille en nous quelque chose… peut-être notre propre histoire ?

- Au début de son aventure, Maximus Décimus Méridius ne dispose aucunement des traits d’un véritable héros. Il n’est qu’un chef de guerre, très terre à terre, immature psychologiquement, incapable de prendre par lui-même les décisions qui importent. Cette dépendance enfantine est signifiée par son dévouement aveugle à l’égard de l’empereur, un vieil homme qui l’interrogera même sur le sens des nombreuses guerres qu’il a dirigées et remportées. Renonçant à entamer le chemin de l’aventure, l’appel du héros se fera contre son gré : la mort de sa référence paternelle (Marc Aurele qu’il considère comme son père) et maternelle (sa famille, sa femme voir son fils). Replié sur lui-même, les deux piliers de sa personnalité s’étant effondrés, Maximus en bon orphelin sera bien dans l’obligation d’entamer le chemin d’une aventure totalement personnelle. Devant l’assassinat de l’ensemble de sa famille, il mourra même ici et de façon symbolique à l’écran, abondamment en quelque sorte son ego, sa personnalité de chef de guerre et changeant même de nom pour devenir : « l’Espagnol ». Il faut mourir pour renaître, murir pour progresser et les vers appliqués sur sa blessure par son futur compagnon gladiateur, l’aideront, aussi bien physiquement que psychologiquement, à entreprendre une vraie métamorphose.

- Et les combats de Maximus vont lui permettre de construire et fortifier sa nouvelle personnalité héroïque. Tenus dans un cadre dépourvu de sens (l’arène du gladiateur qui ne sert visiblement qu'à rassembler les foules qui ne sont "pas encore rassasiées") ils vont ici se succéder en vue que se fortifient la volonté, le courage, et la foi intérieure du héros envers ses nouvelles idées. Il en viendra à se libérer de ses chaînes, se révolter devant le pouvoir en place avant que ses tentatives de conquête (personnelle, amoureuse ou politique ?), sans doute davantage mues par un désir personnel de vengeance que de justice (voyez avec quelle fermeté Maximus entreprend ses combats) ne tentent de le pervertir.

- Mais le héros possède heureusement son opposé qui en de très nombreux points le ressemble à l’y confondre : Commode, assurément le double-mimétique de Maximus. C’est en fait lui seul et ses provocations qui permettront à l’Espagnol de le ramener vers le droit chemin : celui qui  mènera notre héros à entreprendre le combat ultime, la lutte éternelle des valeurs et des idées symétriquement opposées. Il s'agit d'une lutte même fatigante peut-être à la longue comme le figurera la vitalité affaiblie de cet ultime combat. Le héros viendra là sacrifier sa vie dans un but précis : incarner une idée, transmettre une expérience, qui n’est autre qu’une vision du monde que lui avait transmise un peu plus tôt son père spirituel Marc Aurele. C’est seulement à ce moment, à sa mort, que le protagoniste atteindra les sommets de l’échelle intérieure et rejoindra d’anciennes générations perdues. Le réalisateur lui offre donc les portes du paradis qui lui étaient jusqu’alors closes : ce champ de blé associé aux représentations que Maximus a lui-même, de façon inconsciente, façonnées durant son pénible parcours. Il y retrouvera son fils et lui enseignera peut-être à son tour son savoir…

Une recette du blockbuster ?

Cela peut vous paraître absurde mais Ridley Scott ne nous a finalement raconté, dans sa construction et l’usage des symboles, qu’une bonne vieille histoire sous une forme bien sûr moderne. Celle d’un enfant, d’un guerrier ou d’un être dépendant qui se transforme sous nos yeux en héros. On retrouvera appliquée sous la même forme mais sous différents styles ce même schéma héroïque par de très nombreux et illustres réalisateurs : Mel Gibson ('Braveheart'), George Lucas ('Willow', 'La Guerre des Etoiles'), Peter Jackson sans oublier Christopher Nolan ('Batman'(s)) et jusqu’aux très nombreuses œuvres Disney ('Le Roi Lion' j’en passe et des meilleurs…).

'Gladiator' est à notre sens, et pour les raisons exposées ici, une œuvre universelle car son histoire, ses images, sa musique, sans besoin de longs discours, créent une fois mélangés une puissance émotionnelle évocatrice qui parle à tout le monde. Le parcours héroïque, dans sa dimension universelle, est aussi une clé du succès d’un œuvre hollywoodienne qui n’a été conçue que pour toucher (aspect financier oblige ?) le plus large public possible.

Mais au-delà de ces ficelles, le film nous motive, nous inspire à réaliser de grandes œuvres. Il  réveille en nous un savoir que l'on ne peut pas toujours enseigner ni définir. 'Gladiator' est un bel exemple de ce que seul le cinéma, dans son caractère parfois brutal ou hollywoodien, peut nous offrir.

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Qualité Technique


Qualité Vidéo

Revenons tout d’abord sur cette polémique Blu-Ray 'Gladiator'. Tourné en Super 35, le film de Ridley Scott a été présenté au format 2.35 dans les salles de cinéma lors de sa sortie, qui remonte au 20 juin 2000. Si le format Blu-Ray Disc est plutôt récent, la télévision haute définition est bien plus ancienne et le film a, aux Etats-Unis, été de multiples fois diffusé en HD. Les réseaux souterrains du net permettent de dénicher facilement les films qui avaient été diffusés à la télévision en haute définition, tant bien que, pour de nombreux home-cinéphiles, Gladiator en HD était déjà depuis quelques années chose concrète. Quand les premiers exemplaires test de Gladiator en Blu-Ray ont pu circuler, des premières comparaisons ont pu être établies, image par image, entre le transfert fourni par le Blu-Ray Disc officiel et celui exploité pour les diffusions télévisées. Et là malheureusement pour l’éditeur, l’usage de filtres chargés, artificiellement, de renforcer l’aspect haute définition de l’image (contours scalpés, atténuation des arrière-plans, mise en relief des points focaux qui attirent l'oeil) a pu être facilement observé. Fut en cause l’usage de filtres DNR (Digital Noise Reduction) chargée d’adoucir les textures et de réduire le bruit de fond inhérent à l'image, et d’E.E (Edge Enhancement), qui est un filtre graphique destiné à améliorer les contours d’une image en vue de les rendre plus nets. On tenait à vous signaler cette polémique avant qu’HD-Numérique se jette lui-même dans la marre.

Notre verdict :

Les résultats assez mitigés ne sont pas forcément dus à un master qui aurait pris de l’âge. D'ailleurs, il ne faut pas non plus exagérer et jeter forcément l’image à la poubelle en y apposant sans explication 1 Etoile sur 5. 'Gladiator' nous est présenté dans la même version Blu-Ray qu'aux Etats-Unis. Une version qui n'est en aucun cas « indigne » mais qui n'est pas irréprochable. On ne vous cache pas que la détection d’Edge Enhancement est relativement aisée. Mais en aucun cas on affirmera que l’image ne présente aucune qualité.

Alors certes l’image est loin d’afficher la qualité des meilleurs Blu-Ray qu’on ait pu chroniquer. La définition affiche une sorte de solidité artificielle. Les contours des personnages, des objets, et des autres éléments qui sont présents en premier plan (armures, épées, personnages) ont tendance à afficher une intense délimitation au niveau de leurs dessins tant bien qu’il en ressort un sentiment de relief vite ressenti artificiel. Les arrière-plans sont parfois artificiellement floutés et la combinaison créé une image très marketing, très HD upscalée. Les points focaux de l'image ressortent trop à l'écran et ont tendance à très vite attirer l'oeil. On nous offre non forcément un rendu argentique doux et texturé (ce qu’on attendait), mais une image dure et très dynamique, très sportive...

Pour le reste et bien les aspects observés présentent les qualités qu’on attendait. Les couleurs ne sont pas mauvaises. La palette offerte est large. Le grain argentique n’a pas été totalement supprimé et il est toujours agréable sur ce type d’œuvre. Le sentiment de piqué et la richesse des arrière-plans ne sont pas extraordinaires mais paradoxalement l’impression de netteté est toujours très forte sur ce transfert. On nous offre donc une image qui n’est pas celle qu’on attendait. Elle plaira sans aucun doute au plus grand nombre car elle affiche une dureté et un sentiment de découpage qui souvent est apprécié à l’œil grand public non averti. Pour les autres, et bien, il n’y a plus qu’à prier pour qu’une nouvelle édition soit conçue et par chance Universal a du saisir le message compte tenu des nombreuses déceptions témoignées.

Qualité Audio

Si l’image peut susciter une déception relative, et bien on ne pourra pas en dire autant du son. Gladiator nous offre une piste DTS-HD Master Audio 5.1 (en un mot) : référentielle ! C’est tout simplement une piste comme on les aime et qui se range parmi les plus fidèles de l’année. Et là attention à la gamme dynamique exceptionnellement étendue. Si vos compagnons home-cinéphiles ont des oreilles plus délicates que les vôtres, il va falloir jouer de la télécommande. Sur cet aspect, cette piste son restitue avec fidélité tous les écarts, tous les élans, et changements brusques qu’on était en droit d’attendre sur cette aventure. Et sur ce point, c’est vraiment du bonheur. Ici et contrairement à de nombreux Blu-Ray récents, la scène arrière est exploitée avec puissance, cohérence et teneur. Tous les canaux sont entendus avec une clarté qui à de nombreux moments nous surprend. Fougueuse, la piste offre des moments d’une intensité dynamique prodigieuse : ils sont tellement nombreux ici qu’il serait inutile de les citer un à un. La scène est travaillée. Les voies arrières distribuent des ambiances à en perdre la tête et le rendu sonore est riche, profond, charnu. La directivité des effets sur la scène arrière est vraiment intelligente et les scènes de combats (mises à la perspective de Maximus) sont présentées avec une mise en scène du son qui laisse sur le carreau.

La piste DTS-HD offre des débits plus que corrects (avec une moyenne mesurée d’après nos outils à 4436 Kbps / encodage 24 Bits). Tout cela est bien sûr sublimé par une bande originale signée Hans Zimmer monumentale et accompagnée par la voie de Lisa Gerrard (alias Dead Can Dance entendue sur 'Baraka') à l’aspect non seulement envoutant mais aussi émotionnellement soignée. Le rendu musical est tantôt velouté, exotique, émotionnel mais aussi brut, charnu, et endiablé. En somme : très fort contraste de la bande musicale qui accompagne merveilleusement bien l’aspect héroïque du film. La VF mi débit s’en sort franchement avec les honneurs aussi. Mais elle n’arrivera qu’à la cheville de la version DTS-HD qui offre une limpidité et des contrastes sonores d’un niveau supérieur.

Si l’image de ce Blu-Ray peut décevoir, 'Gladiator' vaut, rien que pour sa bande son, d’être acquis en Blu-Ray Disc. On vous le garantit : vous n’allez pas être déçus.

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Bonus - Partie 1


Les 2 versions du film

Premier atout de cette édition : offrir les deux versions du film : Cinéma et Longue.

Commentaire du réalisateur Ridley Scott, du monteur Pietro Scalia et du directeur de la photo John Mathieson + Commentaire audio de Riddley Scott & Russel Crowe

Deux excellents commentaires audio ici où le réalisateur aborde vraiment de très nombreux aspects du film : souvenirs de tournage, ses ficelles, la signification de certaines scènes.... Cela dure plus de 5 heures et l’éditeur n’a bien sûr pas oublié d’intégrer les sous-titres.

U-Control

« Les Manuscrits du Savoir » et « Visions de l’Elysée : Portail de Thèmes » sont deux suppléments à consulter durant la lecture du film. Malheureusement, on n’a pas aimé. En activant l’un ou l’autre des deux modes, Universal nous renvoie vers un menu entièrement en anglais où l’on nous invite à sélectionner les suppléments à consulter qui sont présents uniquement sur le second disque (le lecteur prenant à sa charge de conserver en mémoire les sélections). Sur le papier, cela peut être intéressant. En pratique, c’est bien différent et on perd toute la simplicité d’un bonus en Picture-in-Picture classique. Aussi, les informations délivrées sont exclusivement en anglais ce qui risque encore d’en décevoir plus d’un.

BD-Live

Ici, ce sont des bonus qualifiés d’exclusifs : mais malheureusement tout est en anglais à nouveau… Ce premier disque présente des résultats à demi-teinte…

Bonus Disque 2

Visions de l’Elysée : Portail de Thèmes (SD)

Faute de place sans doute sur le premier disque, on retrouve là les featurettes Picture-in-Picture qu’on se devait de sélectionner sur le premier Blu-Ray. On a compris que ce partage n’est pas pratique d’autant plus qu’il y a ici, accrochez-vous : environ 300 featurettes réparties sur 11 pages. On a le droit ici à une succession de documents qui ne forment pas forcément un tout très homogène. De nombreux documents sont parfois réintégrés dans les extraits du making-of qui va suivre.

La Force et l’Honneur : La création de l’univers de Gladiator (SD – 3.16.50 minutes)

On préférera bien sûr ce making-of d’une durée démentielle de 3.16.50 minutes présenté en VOST. Là, il faut bien sûr s’accrocher devant la masse d’informations délivrées. On aborde ici le projet de A à Z, de sa conception embryonnaire, à son accueil auprès du grand public et aux oscars. Le document est, heureusement, découpé en plusieurs sous-chapitres, histoire de pouvoir le consulter en plusieurs fois. Seul regret : tout est présenté en SD.

- La Légende des Scribes : Développement de l’histoire (34.04 minutes)
- Outils de Guerre : Les Armes (12.56 minutes)
- La Tenue du Royaume : Les Costumes (19.41 minutes)
- Au Cœur de la Bataille : Carnets de Production (1.05.55 minutes)
- Ombres et Poussière : La Résurrection de Proximo (24.32 minutes)
- La Gloire de Rome : Les Effets Spéciaux (20.12 minutes)
- L’Echo Eternel : La Sortie et L’impact (18.26 minutes)
- Remerciements (1.02 minutes)

A noter la présence d’un « Mode Amélioré » qui vous permet de voir le documentaire avec des liens dirigés vers les fameuses featurettes déjà commentées. Au final, ce mode ne présentera que peu d’intérêt si ce n’est d’allonger encore un peu plus la durée du making-of.

Suite des bonus en page suivante...

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Bonus - Partie 2


Image et Design

- Conception des Décors regroupe un abécédaire de la Conception des Décors (Arthur Max) (9.34 minutes) et deux galeries photos
- Le Story-Board : 3 modes : Présentation du Story-Board (13.37 minutes), Comparaison multi-angulaire et les archives du Story-Board
- Galeries photos des Costumes
- Galeries photos (2)
- Abécédaire des Armes : Simon Atherton (5.03 minutes)

Séquences Abandonnées & Scènes Coupées

- Générique alternatif : Documentaire sur le film (7.23 minutes) et le générique (1.52 minutes) - Vision Sanglante (2.16 minutes) (avec ou sans commentaire de Ridley Scott) : ce document rassemble story-boards et bétisiers
- Combat contre le Rhinocéros (avec ou sans le commentaire de Sylvain Despretz) (4.14 minutes) -
- Le Choix des Armes (0.48 secondes)
- Le Coffre au Trésor (7.12 minutes)

Les Archives Auréliennes

Devant l’abondance de bonus déjà consultés, on pensait que les « Archives Auréliennes »  ne représenteraient qu'une featurette de plus. Non : on nous offre ici toute une nouvelle panoplie de documents.

Making-of de Gladiator (SD - 25.03 minutes)

Là on nous offre un making-of typiquement promotionnel dans son ton et dans sa forme. Il a été diffusé sur les chaînes de télévision américaines et ne présentera qu’un intérêt secondaire car on survole ici des aspects abondamment traités dans les précédents suppléments.

Les Jeux des Gladiateurs : Le Sport sanguinaire romain (SD – 50.04 minutes)

Très intéressant reportage qui nous permet d’en savoir plus sur l’histoire des gladiateurs. « Comme les Romains avant nous, sommes-nous instinctivement attirés par les mêmes éléments de savoir-faire, de danger, de combativité, et par le spectacle de la mort ? » est une autre belle question abordée ici. Ce sont ici des spécialistes qui traitent le sujet.

Hans Zimmer : La Musique de Gladiator (SD – 20.42 minutes)

La musique d’Hans Zimmer est une composante essentielle du succès de Gladiator. On retrouve ici le très célèbre compositeur aborder son art, son rapport instinctif avec la musique et ses trouvailles musicales. Zimmer mentionne bien sûr sa collaboration avec Lisa Gerrard.

Une soirée avec Russel Crowe (SD - 27.15 minutes)

Après la projection du film, Russel Crowe prend le micro et répond aux questions d’un public conquis et privilégié. L’humour est de mise bien sûr et l’ambiance est décontractée.

Maximus Non Censuré : Entre les Prises avec Russel Crowe (SD – 8 minutes)

Un long bétisier toujours appréciable à regarder où Russel Crowe fait l’idiot.

Mon Carnet de Gladiator de Spencer Treat Clark (Anglais uniquement)

Exploration des Effets Spéciaux : La Germanie & Rome (SD - 23.50 minutes)

Un petit retour sur la conception des effets.

Bandes-Annonces et Spots TV

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Conclusion et Screenshots HD


Conclusion

Attendue comme le messie, l’édition Blu-Ray Disc de 'Gladiator' n’est pas parfaite et donc déçoit. S’agit-il d’un Blu-Ray à rejeter ? Aucunement.

Le transfert n’est pas irréprochable mais devrait contenter un assez large public car aux yeux du néophyte, il n’est pas toujours évident, sur un écran plat de petite taille (voir même grande), de cerner les scènes qui souffrent d’Edge Enhancement des autres qui ne le sont pas. D’autres transferts moins irréprochables ont parfois été acclamés par la presse ce qui indique que la déception est aussi à relier avec l’envergure populaire de l’œuvre et aux attentes suscitées par une telle édition.

La piste en VO DTS-HD Master Audio 5.1 est tout simplement l’une des meilleures de l’année et devrait en enthousiasmer plus d’un. Quant aux bonus : ils sont tellement nombreux (11 heures) qu’on peut même affirmer qu’il y en a de trop. C’est un aspect positif certes. Mais pas toujours !

Car attention, on aurait préféré à titre personnel que l’interactivité soit davantage simplifiée. Les suppléments en Picture-in-Picture sont très mal agencés et tous les bonus sont présentés en SD. Le format Blu-Ray Disc rime peut-être avec un espace de stockage conséquent mais cela n’empêche qu’un document d’1H30 en HD avec des commentaires réfléchis peut parfois valoir 10 heures de suppléments accumulés sans soin particulier.

Commercialisé à la somme de 15.99 euros sur Amazon.fr, le Blu-Ray Disc de Gladiator reste une édition à acquérir, de part l’abondance de ses bonus et surtout par la qualité de sa piste DTS-HD Master Audio 5.1. Mais attention : il ne s’agit pas de l’édition rêvée et la perfection n'est pas, encore, de ce monde...

ScreenShots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)

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