Test Blu-Ray : Crazy Heart

Crazy Heart est un film réalisé en 2009 par Scott Cooper. Il a été produit en partie par Robert Duvall qui y interprète également un petit rôle. Fort d'un casting formidable, composé de Jeff Bridges, Maggie Gyllenhaal, Colin Farrell et le célèbre Robert Duvall, ce film retrace la vie de Bad Blake, une ancienne star de musique country, vivant seul, souffrant d'alcoolisme, et qui tente de survivre en jouant ses anciens titres à succès dans des petits bars de l'ouest des Etats-Unis.

L'intrigue est prévisible pusque de l'enfer de l'alcoolisme, le héros Bad Blake parviendra à connaître une rédemption et à sortir de sa vie routinière et inconsciente. Mais l'interprétation de Jeff Bridges est tellement énorme et bouleversante qu'il est bien difficile pour le spectateur de ne pas partager une certaine compassion envers ce chanteur, un chanteur qui n'a pas hésité au cours de sa sombre période à s'absenter sur scène pour aller vomir son whisky....

Oeuvre indépendante, simple et objective, la force de Crazy Heart réside clairement dans l'interprétation de Jeff Bridges qui incarne Bad Blake. Son jeu est nuancé, précis, poignant. Le tout est renforcé par une élégante bande originale, une superbe photographie de Barry Markowitz et des acteurs dont on ne peut plus négliger le talent : Maggie Gyllenhaal, Robert Duvall, Colin Farrel... Crazy Heart a remporté en 2010 deux Oscars : celui du meilleur acteur pour Jeff Bridges et de la meilleure chanson originale. C'est clairement un film qu'il vous faut découvrir.

Caractéristiques

Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 36149 kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit de 3539 kbps / Encodage 24-bit), Français, Allemand, Italien et Japonais en DTS 5.1 (768 Kbps / 24-bit)
Sous-titres : Anglais, Néerlandais, Français, Allemand, Italien, Japonais

Qualité Vidéo

Filmé en 35mm, Crazy Heart débarque dans un transfert solide. Un petit mot sur la photographie signée Barry Markowitz qui se veut très simple et naturelle au travers son vocabulaire. On y remarque la présence de très peu de lumières sur les scènes d’intérieur. L’élément tend à susciter un sentiment de malaise, presque de claustrophobie, et permet de rapprocher le spectateur de la douleur du personnage Bad souffrant d’alcoolémie. Les couleurs sont très naturelles, partageant tout de même la chaleur et l’emprunte solaire du Grand Ouest américain et des lieux de tournage (Las Vegas, Mexico, Santa Fee…). Les teintes restent chaleureuses aussi. De jolis plans larges nous permettent enfin d’apprécier de formidables paysages et cela dès l’entame du film.

Fox propose un encodage MPEG-4 AVC très robuste pour ne pas dire ultra-robuste. Le débit moyen a été mesuré à 36149 kbps. Le degré de définition reste élégant, avec un piqué précis et naturel. Même remarque pour les contrastes, jamais surfaits mais un peu flageolants il faut le reconnaître sur les scènes d’intérieur précitées (faiblement éclairées). Visible, le grain est préservé et plutôt prononcé, révélant le caractère tout argentique du métrage. C’est donc un transfert vraiment efficace qui délivre des images naturelles en accord avec les choix et le style du directeur photo.

Qualité Audio

La bande son est proposée dans sa version originale en DTS-HD Master Audio 5.1. Un peu à l’image de la section vidéo, elle se veut très sobre, neutre et réservée. Pas de surenchère avec cette bande son, c’est clair. La spatialisation reste souvent limitée avec une scène frontale prioritaire. Les enceintes surround sont peu exploitées et n’enveloppent finalement qu’à très peu de reprises le spectateur. Exception néanmoins : tous les passages musicaux qui eux bénéficient à la fois d’un regain de dynamique et qui tendent à solliciter bien davantage l’axe arrière. On peut d’ailleurs établir une séparation dans ce film entre les passages live, pleins, entiers, recourant pleinement aux basses fréquences et exploitant l’axe arrière avec teneur, des autres séquences, aux dialogues prioritaires mais aux ambiances souvent inaudibles en surround. Soyons honnêtes : la VF ne semble pas forcément souffrir, compte tenu de la sobriété précitée, de sa nature compressée (DTS 5.1 768 Kbps) et le doublage est resté de qualité.

Bonus

Petite interview des trois acteurs (et producteur car Robert Duvall tient bien une double casquette).

Scènes inédites et montage musical alternatif (SD – 28.28 minutes)

Elles sont au nombre de 11.

Bande annonce cinéma

Conclusion et Screenshots HD

Nous avons apprécié ce film produit par Robert Duvall et Fox a assuré l'essentiel avec cette édition. Malgré un sévère manque de suppléments et d'interactivité, le transfert 1080p MPEG-4 AVC a été soigné avec un débit proche des 37 Mbps de moyenne. Bien que la VF soit encore en DTS mi débit (une habitude chez Fox), c'est une édition que l'on peut aisément vous recommander.

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Screenshots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)