Test Blu-Ray : Aliens, le retour
Publié le par la Rédaction
Analyse du film
Réalisé par Ridley Scott en 1979, Alien, le 8ème passager s’était révélé un film de science-fiction subtil, doté d’une symbolique sous-jacente à la fois belle et complexe. Empruntant la métaphore de la maternité pour illustrer les relations ambiguës liant l’homme à la machine et l’évolution héroïque du personnage principal, Ellen Ripley, Alien avait tout du chef d’œuvre et faisait surtout dans la subtilité, la féminité. Lorsque sept ans plus tard, en 1986, James Cameron reprend la licence Alien pour développer un second volet, qui se nommera plus tard « Aliens, le retour », un virage à 180 degrés semble avoir été opéré.
James Cameron, alors co-auteur du scénario de Rambo 2, et réalisateur de Terminator, conçoit sur le papier une suite à l’histoire d’Ellen Ripley très intéressante, superbement construite. Mais le style en termes de mise en scène est tout autre et la saga Alien passe alors du registre de la belle science-fiction à celui du gros film d’action, où les monstres en totale surenchère, finissent malheureusement par perdre de leur valeur horrifique. Aliens, le Retour est, selon notre point de vue, une semi-réussite seulement. Car ce film de James Cameron peine tout de même à être comparé au chef d’œuvre de Ridley Scott. Il faut admettre aussi que le film est parfois profondément caricatural et masculin, Ripley se métamorphosant, sous la plume et direction de James Cameron, et d’une manière peut-être un peu trop brutale, d’une jeune femme fragile à une véritable mère dangereuse.
Heureusement, ce changement brutal de style n’est pas forcément dénué de sens. Aliens conserve en effet cette qualité de recycler d’une manière très rigoureuse cette métaphore de la maternité, qui faisait de manière sous-jacente toute la richesse du premier volet. De ce point de vue d’ailleurs, le film de Cameron, en tant que réactualisation du mythe de l’angoissée Déméter, à la recherche, jusque dans les Enfers, de sa fille perdue, se veut finalement un film plus complexe et sophistiqué que certaines critiques laissaient croire. Sans aborder tous les thèmes développés dans ce long métrage, concentrons-nous sur la dimension qui nous paraît la plus importante à considérer en vue d’apprécier davantage ce film de James Cameron : celui de la relation mère-fille et de la modernisation du mythe grec de Déméter/Perséphone.
L’histoire
L’histoire se déroule 57 ans après que Ripley se soit échappée du Nostromo. Encore à l’état d’hibernation, elle est secourue par les membres d’un satellite habité. Elle se rend alors compte que sa fille est décédée et que la planète Archeron sur laquelle la première aventure s’était déroulée, est désormais colonisée. Lorsqu’elle essaye d’informer tout le monde que cette planète a le potentiel d’abriter d’étranges créatures, nombreux sont ceux qui la pensent folle. Jusqu’au moment où la menace refait surface et où le contact se rompt avec la base. Une équipe de commandos d’élite est envoyée pour inspecter les lieux. Ripley, forte de sa précédente expérience et hantée par le souvenir de la créature, décide d’accompagner cette équipe de soldats. Objectif officiel : détruire les éventuels Aliens et ainsi ramener l’ordre sur cette planète colonisée.
Ripley : de la fille à la mère !
Le premier changement opéré par James Cameron vis-à-vis du chef d’œuvre de Ridley Scott se situe au niveau du personnage Ripley. Sur le premier volet, Ripley était, tel le personnage Coré (alias Perséphone) de la mythologie grecque, la « jeune fille » qui, sous l’emprise étouffante de la technologie du Nostromo, allait progressivement s’émanciper. La fin du film était significative : Ripley avait répondu positivement à l’appel de l’aventure lancé par la créature étrangère, l’Alien, et avait rompu avec l’illusion du confort maternel matriciel générée par l’ordinateur de bord du vaisseau, officiellement baptisé « Maman ». Ripley était parvenue aussi à s’affranchir à l’égard des forces sociales à la fois dominantes, automates et profondément misogynes. Elle avait réalisé avec succès une première mutation, forme de transformation héroïque.
Dans Aliens, le Retour, Ripley n’est plus du tout une jeune fille. Au contraire, elle est désormais associée à une autre figure : celle de la déesse maternelle de la Terre, telle Déméter, mère de Perséphone, ou Terre-Mère. On peut le signaler rapidement mais bien avant Avatar, Sigourney Weaver était donc déjà associée à la figure de la Terre Mère protectrice. L’un des fondus enchaînés que nous propose Cameron dans Aliens illustre d’une manière on ne peut plus significative cette nouvelle identification.
La Route 66 : la « mère » de toutes les routes
Dans Aliens, le retour, suite à sa longue période d’hibernation de 57 ans, on apprend rapidement que Ripley avait autrefois une fille. Ripley représente donc désormais, non simplement un personnage féminin, mais une mère. Le film nous la présente néanmoins comme une mère incomplète, angoissée, qui n’aurait pas pu achever, dans son intégralité et ses différentes phases, son rôle maternel. Dans la version longue du film, on découvre que la fille de Ripley est décédée à l’âge de "66" ans. Un nouvel appel à l’aventure est ainsi lancé en filigrane. Il va conduire le personnage principal sur la mère de toutes les routes : l’Enfer.
Ripley, s’étant endormie durant 57 ans, elle n’a donc connu sa fille que durant ses toutes premières années, limitant le lien mère-fille qu'elle a tissé à une relation de pure protection. Telle Démeter véritable Terre-Mère, Ripley n’a semble-t-il jamais pu donner à sa fille une autre image que celle d’une mère protectrice. Celle-ci de son côté n’aurait connu sa mère que sous l’angle d’une femme maternelle. Jamais sous l’angle d’une simple femme, capable de séduire, et pourquoi pas d’entretenir une relation avec d’autres hommes. Et c’est toute cette démarche relative à un cycle féminin incomplet, toutes ces dimensions angoissantes et refoulées, qui composeront l’arrière-plan symbolique et psychologique de ce film d’action. James Cameron a peut-être réalisé un film à certains égards relativement caricatural, mais il a tout de même pondu un scénario en béton armé et a en supplément fait preuve d'un incroyable sens du détail.
Ellen apprend d'une façon brutale le décès de sa fille. Cela occasionne chez elle une forme de rupture qui va être le motif d’une nouvelle aventure. Elle devra non seulement renouveler son rôle de femme mère, protectrice, et nourricière, qu’elle avait entamé 66 ans plus tôt, mais aussi s’en affranchir en vue de rompre définitivement avec le souvenir angoissant de n’avoir jamais pu offrir à sa fille une forme de souveraineté, d’autonomie, d’indépendance… une forme de « règne » autonome. Ripley doit en quelque sorte se détacher de l’angoisse d’avoir laissé sa fille au stade de la simple créature sans défense. On peut parler d'une forme de rédemption à réaliser. Elle doit prouver de façon symbolique à sa fille, et surtout à elle-même, qu’elle pouvait être bien davantage qu’une simple femme mère.
Notons que ce rapport de la mère à la féminité prend dans le film de Cameron une grande importance. Cameron semble émettre l’idée que les cultures les plus franchement misogynes, telles que celles présentées dans son film, peuvent aussi être celles où l’instance de la mère, en tant que grande mère protectrice, s’avère la plus socialement inscrite.
Bien sûr, la fille d’Ellen étant décédée, difficile pour Ripley de réaliser cette rédemption sans l’aide d’un petit coup de pouce du scénariste. James Cameron heureusement introduit le personnage de Newt, jeune orpheline de neuf ans presque tombée du ciel, qui aura l’honneur en quelque sorte de devenir le substitut de l’enfant perdu de Ripley. Newt offre ainsi une seconde chance au personnage principal : celle de poursuivre son cheminement d'héroïne, son cheminement de femme.
De la « bonne mère » à la « mère dangereuse »
Comme évoqué, Ripley n’a pas été en mesure d'éduquer sa fille comme elle l’aurait souhaitée. Elle semble de ce fait toujours être sous l’emprise d’une angoisse : celle d’une mère qui n’aurait pu voir sa fille grandir, devenir une personne indépendante et souveraine. Une reine en quelque sorte… A l’entame du film, Ripley semble encore être sous l'emprise de son statut de Bonne Mère protectrice, un statut qui n'envisage l'enfant que comme un objet à protéger à la fois des menaces et du sexe opposé. Forme d’étouffement presque, de cloisonnement à l’égard du monde extérieur profondément masculin, un cloisonnement créateur d'illusion car le monde présenté à l'enfant se veut alors presque sans épreuve, ni séparation, ni manque, ni frustration. Un cocon féminin formant l’illusion d’un paradis où il n’y aurait aucune menace.
James Cameron figure tout cela assez brillamment. Sur l’une des scènes qui compose la version longue du film, il nous offre l’impression que Ripley est revenue sur Terre, assise sur un banc, dans un jardin paradisiaque évoquant l’image d’une Terre Mère. Comme si Ripley ne savait projeter aucune autre image que celle d’une mère protectrice. Mais on découvre en même temps que Ripley se lasse de cette illusion, générée par une technologie de projection murale effectuée en très haute définition.
Ripley semble dans l’obligation de devoir entamer un nouveau cycle de femme et de répondre positivement à l’appel de l’aventure qui lui est tendu. Elle doit quelque part rompre avec son statut de Bonne Mère traditionnelle et offrir symboliquement à sa fille disparue une forme de souveraineté, de règne autonome. A l’égard du souvenir de sa fille, elle doit affronter ses angoisses pour parvenir à tourner la page. Pour cela : direction les enfers !
La « jeune fille » retrouvée et la « reine souveraine » des enfers
Sur la terre des Enfers, Ripley s’entoure d’une horde de soldats du futur, symbole d’une omniprésence de la menace masculine et où la femme, dans sa dimension féminine (non bodybuildée), n’a presque plus sa place. Ripley va faire la rencontre de Newt, une jeune fille, qui a bien des égards, semble être la représentation de sa propre enfant, 57 années plus tôt. Elle a d’ailleurs perdu ses parents et retrouve en Ripley une forme de maternité perdue. Ripley va alors renouer avec de vieux automatismes. Elle retrouve avec Newt l’union fort, presqu’étouffant à certains niveaux, qui la liait autrefois avec sa fille. Ici, le symbolisme est très fort. James Cameron nous illustre d’une certaine manière toute la difficulté qu’il y a pour la femme d’évoluer du maternel au féminin érotique autrement dit de la difficulté qu’il y a de ne plus identifier la femme à la mère, ainsi que le féminin au maternel.
Heureusement, les Aliens, véritables dragons mythologiques (et érotiques), sont porteurs de trésors et de révélations. Face à eux, Ripley n’aura pas d’autre choix que de s’imposer en tant que femme dangereuse capable de s’approprier l’engin masculin, et la machinerie qui va avec. Ripley s’amuse presque à s’approprier le gros fusil lance-grenade, forme de substitut de phallus on ne peut plus représentatif. Elle redécouvre aussi avec le personnage Dwayne Hicks une forme de pouvoir de séduction. Elle semble se rédécouvrir femme et doit concilier désormais son rôle de mère protectrice à celui de femme dangereuse, au sens propre du terme comme au sens érotique. Jeune fille à protéger et lance flamme pour attaquer forment toute la dualité de son attirail.
Cette métamorphose du personnage Ripley trouvera son apogée lorsqu'elle plongera au plus profond des enfers. Ripley témoigne alors d'un féminin de la profondeur réalisant une alliance avec le masculin automate en vue que le petit papillon, cette jeune fille, Newt, substitut de son propre enfant disparu, sorte de sa chrysalide, se dévoile et s’émancipe ; Devienne une reine, c’est-à-dire une femme indépendante. Il faut reconnaître que Ripley, ayant hiberné durant 57 ans, n’avait pas eu le temps de voir sa fille grandir. Newt, comme Coré dans la mythologie grecque qui se dévoile en tant que Persephone, Reine des Enfers, ne va évidemment pas se transformer en reine sous nos yeux. Mais dans les profondeurs de cette colonie, et emmenée par une légion d’Aliens, c’est elle qui, une fois délivrée d'un cocon maternel, révéle à Ripley la présence de la Reine des monstres, représentation fusionnelle et génialissime à la fois de la mère protectrice étouffante (Démeter) et de la fille en quête de souveraineté (Perséphone).
Plus concrètement, l’affrontement ultime entre Ripley et ce monstre de maternité est aussi une superbe représentation d’un conflit propre à l’univers intérieur du personnage. C’est le conflit entre une mère et sa fille perdue aux enfers. Ripley lutte en réalité avec ses propres angoisses de mère, la Reine Alien pouvant être assimilée à la représentation fantomatique, imagée et angoissante d’un produit imparfait issu d’une maternité inachevée, une fille qui ne se serait développée qu'à partir de la seule référence d’une déesse maternelle protectrice. Or Ripley, en tant que femme, est bien plus qu'une simple déesse maternelle. Elle est aussi une femme libre, une guerrière :
« La touche pas, sale pute !»
Conclusion
Malgré toute la qualité du scénario, et la tentative de se réapproprier la métaphore de la maternité sous une très jolie forme, Aliens, le retour peine tout de même à s’imposer comme un chef d’œuvre. Certes James Cameron a le sens du détail, et l’univers dépeint est toujours, comme celui de Pandora d’Avatar, totalement crédible. Mais le fait d’avoir placé à l’écran autant d’Aliens a fait perdre une partie du potentiel horrifique de la créature. Le fétichisme militaire dépeint à l’écran est lui aussi très lassant et sans prise de recul, le spectateur pourrait être tenté rapidement de ne voir dans ce film qu’une apologie de la domination masculine où les conflits sont uniquement résolus par les armes et où la femme serait réduite à la pure fonction reproductrice. Aliens n’est à nos yeux pas le meilleur film de la saga mais contribue de façon capitale au développement de sa mythologie et de son personnage principal.
Qualité Technique
Caractéristiques - Version Director's Cut de 1990
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 26739 kbps) / Format 1.85
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit de 3981 kbps / Encodage 24-Bit), Français et Allemand en DTS 5.1 (768 kbps / 24-bit)
Sous-titres : Anglais, Danois, Néerlandais, Finnois, Français, Allemand, Norvégien, Portugais, Espagnol et Suédois
Caractéristiques - Version Cinéma de 1986
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 26784 kbps) / Format 1.85
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit de 4055 kbps / Encodage 24-Bit), Français et Allemand en DTS 5.1 (768 kbps / 24-bit), 2 Pistes isolées (Bande originale)
Sous-titre : Anglais, Danois....
Qualité Vidéo
Tout comme Alien, le 8ème passager, Aliens, le Retour est un Blu-ray Disc certifié THX. Le film a été remasterisé tout récemment en haute définition. Le processus de restauration a été entièrement supervisé par le réalisateur James Cameron, qui au cours d’une précédente interview, avait apporté à la presse quelques précisions à ce sujet. D’abord il a collaboré avec le même coloriste qui avait travaillé avec lui sur Avatar. Autre point : le film a été intégralement remis à neuf, c’est-à-dire qu’il a été non simplement dépoussiéré et rehaussé mais également réétalloné image par image. Selon les déclarations de James Cameron, effectuées peu de temps avant la sortie dudit coffret, Aliens, le retour n’a jamais été aussi beau que sur cette version 2010.
Le résultat est clairement à la hauteur des déclarations du metteur en scène. Les images sont d’une excellente tenue et le niveau de définition est plus que flatteur délivrant des images à la fois piquées et de très bonne facture. Malgré quelques contrastes un peu fragiles et une présence parfois prononcée de bruit vidéo sur des zones d’image délicates, le rendu se montre pleinement actuel et stable. L’encodage MPEG-4 AVC offre une fluidité et une solidité qui est ici à toute épreuve. Les débits proposés ne font qu'appuyer cette remarque : environ 27 Mbps de moyenne. Contrairement à ce que pouvait sous-entendre certaines des déclarations du metteur en scène, pas d’usage de DNR abusif aujourd’hui. L’image reste granuleuse (trop peut-être selon certains regards) mais en tout cas en accord avec la façon dont Aliens a été réalisé (négatifs à haute vitesse). Dans l’ensemble, Aliens, le retour s’offre une présentation moderne faisant preuve d’une très belle dynamique vidéo, le ratio 1.85 plein cadre ne faisant qu’accroître le sentiment d’immersion.
Qualité Audio
On fera court aujourd’hui. La piste DTS-HD Master Audio 5.1 d’Aliens, le Retour est la plus explosive, expressive et aérée de l’ensemble de ce coffret anthologique. C’est tout simplement une piste de démonstration, qui n’a cessé de nous épater sur tous les registres. Quelle surprise ! Cette VO DTS-HD Master Audio, offrant un débit moyen de 4 Mbps (24-bit de profondeur), exploite de façon pleine et rigoureuse l’ensemble de la scène sonore. Aujourd’hui, ce sont très franchement toutes les enceintes qui s’en donnent à cœur joie, et la scène surround, pour un film de 1986, propose un rendu terriblement énergique et enveloppant. Pour faire court, c’est une accumulation de sonorités tantôt agressives et énergiques, tantôt d’une étonnante subtilité, qui vont être déployées sur l’intégralité de vos enceintes. Les sonorités sont à la fois définies, pleines et agressives.
Le rendu est ouvert comme jamais. La dynamique est souvent stupéfiante, d’un réalisme qui épate le plus souvent. Incroyablement spatialisée, la scène sonore s’ouvre de manière permanente. Le recours à la scène arrière s’impose par son énergie et précision de tous les diables et cela dès les premiers instants où les rayons laser, servant à découvrir la capsule abritant Ripley en pleine hybernation, vont déployer des sonorités faisant à la fois preuve de finesse et de mobilité dans l’espace. Tout simplement épatant tout comme le sera l’usage du caisson de basse. L’épisode des sentinelles-radars sensées bloquer l’avancée des différents prédateurs en sera un bel exemple. Quelle énergie déployée ! Quels impacts !
Difficile une fois goûté au rendu de cette VO d’évoquer les prestations offertes par la VF mi-débit qui paraissent de fait plus décevantes.
Une très belle réussite technique cette édition !
Bonus
Disque 2
- Version cinéma de 1986
- Edition Spéciale de 1991 avec introduction de James Cameron
- Commentaires audio du réalisateur James Cameron, de la productrice Gale Anne Hurd, du créateur de l'Alien Stan Winston, des superviseurs des effets visuels Robert Skotak et Denis Skotak, du superviseur des maquettes Pat McClung, des acteurs Michael Biehn, Bill Pacton, Lance Henriksen, Jenette Goldstein, Carrie Henn et Christopher Henn
- Piste isolée de la bande originale de James Horner
- Piste isolée de la bande originale alternative de James Horner
- Scènes coupées ou prolongées
- Mode MU-TH-UR: Visionnage intéractif des données et archives de Weyland-Yutani
Disque 5
Le Making-of d'Aliens le Retour
Un document aussi complet que pour le premier film, issu de la précédente édition DVD.
- 57 ans plus tard : poursuivre l'histoire (SD - 11.05 minutes)
- Construire des mondes meilleurs : de la conception à la construction (SD - 13.29 minutes)
- Préparation pour la bataille : casting et personnages (SD - 17.00 minutes)
- Cette fois, c'est la guree : Pinewood Studios, 1985 (SD - 19.39 minutes)
- Le risque est toujours là : Armes et action (SD - 15.12 minutes)
- La chasse aux insectes : le design de la créature (SD - 16.23 minutes)
- Deux orphelines : Sigourney Weaver et Carrie Henn (SD - 13.48 minutes)
- La belle et la bête : Ripley contre la reine Alien (SD - 22.25 minutes)
- Le compte à rebours final : musique, montage et bande son (SD - 15.31 minutes)
- Le pouvoir des effets spéciaux : effets visuels (SD - 27.47 minutes)
- Aliens en liberté : les réactions au film (SD - 12.33 minutes)
Modules pour aller plus loin
Disque 6
Différents documents (galeries photos, storyboards originaux, essais des acteurs...) agencés en trois modules :
- Pré-production
- Production
- Post-production
Conclusion et Screenshots HD
Conclusion
Second volet de l'anthologie, Aliens, le retour n'a jamais été aussi beau que via cette édition. Entièrement remasterisé sous la supervision de James Cameron, le film est proposé dans une version que l'on qualifiera d'intègre. La granularité est parfois très prononcée, du à l'emploi de pellicules à haute vitesse et d'un non usage abusif de DNR, chose que nous saluons. Mais le film bénéficie d'un excellent niveau de définition. Surtout, la bande son DTS-HD Master Audio 5.1 est tout simplement mémorable, d'une énergie à toute épreuve. Une réussite globale !
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Screenshots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)