Test Blu-Ray 3D : Cars 2

Synopsis

Dans Cars 2, Flash McQueen, la star des circuits automobiles, et son fidèle compagnon Martin la dépanneuse reprennent la route pour de nouvelles aventures. Les voilà partis pour courir le tout premier Grand Prix Mondial, qui sacrera la voiture la plus rapide du monde ! Mais la route du championnat est pleine d’imprévus, de déviations et de surprises hilarantes, surtout lorsque Martin se retrouve entraîné dans une histoire comme il n’en arrive qu’à lui : une affaire d’espionnage international ! Ecartelé entre son désir d’assister Flash McQueen dans cette course particulièrement difficile et celui de mener à bien une mission d’espionnage top secrète, Martin se lance dans un voyage bourré d’action et une course-poursuite explosive sur les routes du Japon et de l’Europe, suivi par ses amis et regardé par le monde entier. Sur la route, Flash et Martin trouveront de l’action, de l’humour effréné et de tout nouveaux personnages – agents secrets, redoutables méchants et adversaires décidés sur les circuits automobiles…

Caractéristiques

Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 MVC (Débit moyen de 21628 kbps) / Format 2.40
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 7.1 (Débit de 5933 Kbps / Encodage 24-bit), Français en DTS-HD High Resolution Audio 7.1 (Débit de 2046 Kbps / Encodage 24-bit), Anglais en Dolby Digital 5.1 EX (640 kbps) et Français en DTS 5.1-ES (1509 kbps / 24-bits)
Sous-titres : Français et Anglais

Qualité technique

Rendu HD

Avant d'évoquer le rendu stéréoscopique, sachez avant tout que Cars 2 nous propose, en tant que film d’animation Pixar, des images haute définition - vous vous en doutez - exceptionnelles. Les oeuvres d’animation Pixar ne manquent jamais de flatter les pupilles des spectateurs. Et c’est à nouveau le cas avec Cars 2. Techniquement, ce second volet suit la trame du premier opus mais va encore plus loin, notamment dans ses effets de lumière particulièrement réussis. La palette colorimétrique exploitée est toujours aussi large d’amplitude avec des primaires qui savent se montrer chaleureusement saturés pour offrir un résultat clinquant et très branché (couleurs vives des voitures, environnements urbains superbement détaillés). Les contrastes sont à nouveau d’une exceptionnelle lisibilité, aidés par un choix en termes de tonalités qui appuient le relief. On pense à la ville de Londres au sein de laquelle le ciel gris et les couleurs relativement ternes des vieux édifices viennent contraster avec les couleurs vives des voitures. Oeuvre numérique oblige, aucune forme de granularité n’est aperçue.  Le niveau de définition est absolument irréprochable. L’encodage MPEG-4 MVC est lui aussi impeccable, avec un bitrate moyen généreux de 22 Mbps de moyenne. Un sans faute sur ce terrain.

Rendu 3D stéréoscopique

Concernant le rendu 3D stéréoscopique de Cars 2, en toute sincèreté, nous l’avons beaucoup apprécié. On sent que la 3D stéréoscopique a été supervisée en parallèle avec le travail des animateurs. Certes, aucune profusion d’objets jaillissants devant l’écran n’est à noter. Si vous vous attendez à ce que des objets vous bondissent dessus régulièrement, passez votre chemin. Ce n’est pas cette forme de 3D que Pixar a développée.

Pour autant, la 3D fonctionne parfaitement, sans ghosting, et se veut bien loin d’être inexistante sur ce titre. L’apport global de profondeur est tel que l’on a réellement l'impression de découvrir un autre film. Il s’agit aujourd’hui d’une 3D intégrée à la grammaire de l’animation, chargée surtout d’offrir une profondeur aux scènes et d'ouvrir une fenêtre sur l'univers du film. La 3D développée par Pixar sur ce volet a pour avantage d’offrir une crédibilité inédite aux véhicules. Les personnages à quatre roues s’approprient, en vision stéréoscopique, une dimension anatomique, physique. Grâce à la 3D, ils s'apparentent presque à de véritables marionnettes, comme celles exploitées lors d’un tournage en stop-motion. A cette crédibilité nouvelle des personnages, s’ajoute une profondeur globale de l'image souvent subtile. Cette profondeur dont il est question est renforcée par les textures d'arrière-plans qui sont particulièrement riches sur ce titre. La photographie elle-même joue également avec des contrastes forts qui facilitent le relief. Par exemple, les véhicules aux couleurs clinquantes et aux surfaces réfléchissantes viennent s'extraire presque naturellement des décors en arrières plans bien plus photo-réalistes. Ces contrastes forts permettent d’emblée, sur de nombreuses scènes, de suggérer une première forme de surgissement des sujets, un sentiment d'excroissance que la vision stéréoscopique permet d'amplifier. Il s'agit donc d'une 3D confortable, et exemplaire; pour le peu que vous ne limitiez pas l’efficacité de cette technologie aux objets qui bondissent devant l’écran.

Qualité audio

Cars 2, à l’image de Transformers 3, a bénéficié d’un mixage natif en 7.1 canaux. Le film a été présenté dans les salles compatibles au nouveau format Dolby Surround 7.1. Fort de ses bonnes habitudes, l’éditeur propose VO et VF en DTS-HD. Seule la version originale bénéficie néanmoins de la totale liberté compressive du format DTS-HD Master Audio. La VF se présente au format DTS-HD High Resolution (débit fixe de 2046 Kbps).

Le mixage de Cars 2 n’a certes pas la même agressivité que celui du film de Michael Bay précité. Les basses fréquences déployées dans ce film restent suffisantes pour conférer l’épaisseur nécessaire aux séquences les plus intenses et excitantes (la séquence d’espionnage qui ouvre le film, celle de la deuxième course, qui se déroule le long de la Riviera italienne par exemple...). Mais les basses n'ont rien d'agressives. Elles se veulent dans l’ensemble rondes et plutôt souples. Ceci dit, l’ensemble demeure particulièrement plaisant notamment en termes de spatialisation. Le paysage acoustique déployé se veut d’une superbe richesse. Les sonorités sont inventives. On note aussi une très bonne sollicitation de la scène surround, quasi-permanente sur ce titre. La bande originale rend de son côté un bel hommage aux James Bond ainsi qu'aux films d'espionnage à l'ancienne.

Donc difficile de faire la fine bouche aujourd'hui. Disney signe une édition Blu-Ray 3D techniquement réussie.

Bonus

Le Blu-ray 3D qui a été mis à notre disposition par l'éditeur pour cette chronique dispose simplement d'un court-métrage :

- Air Martin (3D - 5.22 minutes)

Sachez que l'édition Combo Blu-ray 3D + Blu-ray + DVD comporte d'autres bonus (non testés) :

- Commentaire audio de John Lasseter
- 2 courts métrages : « Vacances à Hawai » et « Air Martin »
- 13 Mini reportages
- Galeries d’images et recherche graphique
- Prologue alternatif : « La poursuite dans Prague »
- 4 scènes coupées : « Histoire à dormir debout » ; « Course dans Paris » + « Allemagne » + « Oktoberfest »
- Scène rallongée : « Course dans Tokyo » (avec commentaire audio des cinéastes)
- Bandes annonce de différents pays traversés
- La visite des monuments emblématiques des pays traversés par la course

Conclusion et Screenshots HD

Si le film en lui-même n'est pas forcément le meilleur des Pixar, Disney signe dans tous les cas une très belle édition Blu-ray 3D tant sur le plan vidéo qu'audio. VO et VF sont proposées au format DTS-HD. La 3D stéréoscopique développée dans Cars 2 se veut subtile et officie surtout en profondeur (peu d'effets de jaillissement devant l'écran). Les couleurs de Cars 2 bénéficient dans tous les cas d'excellentes valeurs de saturation, palpables aussi bien en visionnage 2D qu'en 3D.

Une édition qu'on vous recommande donc chaleureusement.

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Screenshots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)