Test Blu-Ray : Predators
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Mercenaire solitaire, Royce prend à contrecoeur la tête d'un groupe de guerriers d'élite parachutés sur une planète inconnue. Ils vont vite réaliser qu'ils ont été rassemblés... pour servir de gibier. Ces "prédateurs" humains se retrouvent à présent traqués par une nouvelle génération de Predators. Dans cet affrontement sans pitié de tueurs absolus, qui sera la proie ? Qui sera le prédateur ?
Predators ne s’inscrit sans doute pas dans la famille des suites réussies. Le scénario du film, presque “tombé du ciel”, reste malheureusement bien pauvre et sans surprise. On passe assez rapidement dans le registre de l’explicite, avec des effets spéciaux et de l'action mis en avant au détriment du reste. Predators parvient donc à assurer l'essentiel : le spectacle (pour le spectacle). Nimrod Antal respecte les principaux codes filmiques de la saga, avec une mise en scène dans l’ensemble très soignée. Le film a la chance aussi d’être porté par une belle brochette d’acteurs (Adrian Brody, Laurence Fishburne...), ce qui offre un intérêt essentiel à l'ensemble. Au final, il ne s'agit pas d'un échec total. Ce Predators n'est simplement pas à la hauteur de l’oeuvre originale de 1987.
Caractéristiques
Vidéo : Transfert 1080p24, Encodage MPEG-4 AVC (Débit moyen de 27439 Kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit moyen de 4025 kbps / Encodage 24-bit), Français, Allemand et Russe en DTS 5.1 (768 kbps / 24-bit), Tchèque, Polonais, Turc et Ukrainien en Dolby Digital 5.1 (448 kbps)
Sous-titres : Anglais, Bulgare, Tchèque, Danois, Estonien, Finnois, Français, Allemand, Grec, Hébreux, Islandais, Polonais...
Qualité Vidéo
Predators a été réalisé en HD numérique, à l’aide des caméras Genesis de Panavision. Difficile de venir reprocher grand chose aux images qui nous sont offertes sur ce vidéo disque. Tout est impeccable. Tournées en numérique, les images se révèlent propres, tout en offrant un niveau de détails excellent, comme sur la plupart des oeuvres tournées avec cette caméra numérique. Notez que le rendu conserve, malgré la nature numérique du tournage, une fine texture proche de celle de l'argentique. Cette texture - peut-être ajoutée en post-production - se veut très élégante. La densité des noirs, y compris sur les séquences nocturnes, est de qualité. Les couleurs bénéficient d’un rendu très dynamique, avec des rouges éclatants (les rayons laser des prédators) ainsi que des verts qui le sont tout autant (le sang des créatures). A cela s’ajoutent une chaude température des couleurs accentuant le côté ardent de l’aventure, et un piqué d’image globalement acéré. Côté encodage, aucun défaut à signaler. Le bitrate moyen est élevé (on se situe autour des 27.5 Mbps).
Qualité Audio
Predators bénéficie d’une bande-son ouverte, ample, et qui sait parfaitement exploiter les atouts du son multicanal. Néanmoins, on émet d’emblée une petite réserve quant à la version originale du film, pourtant présentée sur ce disque en DTS-HD Master Audio 5.1. Certes, les qualités de cette VO sont nombreuses. Grâce à un sound design raffiné, la piste DTS-HD n’a aucun mal à nous immerger dans l’atmosphère du film. Elle délivre par exemple une incroyable diversité d'ambiances illustrant la grande planète verdoyante, sa vaste jungle, et bien sûr les créatures assoiffées qui la peuplent (chiens, et autres Predators...). La scène surround n’est jamais délaissée et parvient à envelopper le spectateur comme on s’y attendait sur ce genre de titres.
Mais les prouesses dynamiques de cette VO ne sont pas à hauteur de nos attentes. On note sur ce mixage une dynamique pas aussi libérée qu’escompté ainsi qu'une réponse en fréquence relativement tassée vers le milieu du spectre. Les nombreuses scènes de pure violence restent vivement animées sur le plan sonore, mais ne sont jamais portées par une véritable violence acoustique. Il en est de même des vociférations monstrueuses, chocs, impacts, explosions et autres pétarades qui manquent sincèrement de mordant. Un mixage VO qui peine donc à restituer la fureur des scènes illustrée à l'écran.Notez que la VF, en dépit d’un encodage DTS mi-débit, s’en sort au final à hauteur de la version originale en termes de prouesses dynamiques. Elle restitue même un rendu qui semble davantage incisif, notamment sur le haut du spectre. Une VF qui s’en sort donc globalement bien; en tout cas au regard des prestations plutôt moyennes de la version originale DTS-HD.
Bonus
Commentaires audio de Robert Rodriguez et de Nimrod Antal
Motion Comics (HD)
Des petits comics animés avec les voix originales des acteurs :
- Moments of extraction
- Crucifixion
- Evolution des espèces : la renaissance des predators (HD - 40.12 minutes)
Tout simplement le making-of du film. Il est divisé en plusieurs sections :
- Ligne de Sang
- Le terrain de chasse de l’ennemi
- Design intelligent
- Predators comme proies
- La transformation de Yautja
- Rite de passage
- Les élus (HD - 4.52 minutes)
Featurette promotionnelle. Rien de bien intéressant.
- La conception d’une scène (SD - 7.06 minutes)
Un document qui fut présenté sur la chaîne Fox aux USA.
- Scènes inédites et intégrales (HD - 11.21 minutes)Il y en a 9 au total.
Conclusion et Screenshots HD
Predators de Nimrod Antal est un film qui se laisse suivre sans aucune forme de déplaisir. Il s'agit d'un bon divertissement, porté par de très bons acteurs, mais qui peine très sincèrement à être comparé à la première aventure de 1987 avec Arnold Schwarzenegger. Tourné en HD numérique, les prestations techniques du film restent très positives avec des images haute définition franchement impeccables, et deux bandes son qui savent assurer le spectacle, même si l’on déplore une dynamique pas forcément incisive sur la version originale du film. Bonus et commentaires audio se révélant satisfaisants, Predators s’offre globalement une édition Blu-ray très positive.
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Screenshots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)