Test Blu-Ray 3D : The Amazing Spider-Man

Synopsis

Abandonné par ses parents lorsqu'il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd'hui au lycée, mais il a du mal à s'intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d'accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l'engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l'ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l'alter ego de Connors. En décidant d'utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin...

Loin d’être un simple remake du premier film de Sam Raimi ! Marc Webb nous a concocté quelque chose de bien différent avec ce reboot. Techniquement et scénaristiquement, ce nouveau Spider-Man remplit bien son rôle de blockbuster estival. Plus mature et fidèle envers le matériel d’origine, il s’agit d’un très bon film qui officie dans un autre registre que ceux de Raimi. Andrew Garfield est convaincant dans son rôle et l’esthétique du film est sublime. A découvrir.

Caractéristiques

Vidéo : Transfert 1080p24, Encodage MPEG-4 MVC (Total Bitrate de 32519 Kbps) / Format 2.40
Audio : Français en DTS-HD Master Audio 5.1 (Débit moyen de 2333 kbps / Encodage 16-bit), Anglais en Dolby Digital 5.1 (448 Kbps / DN +4DB)
Sous-titres : Arabe, Néerlandais, Français

Qualité Vidéo - 2D

Ce Blu-ray 3D est compatible avec les platines 2D traditionnelles. Le flux image réservé à l’oeil gauche, au service de cette version 2D, est encodé au format MPEG-4 AVC (bitrate de 20985 kbps). Surprise pour un film Sony Pictures, le film n’a pas été réalisé à l’aide de caméras numériques de marque Sony mais avec les nouvelles Red Epic 5K, celles-là même employées par Ridley Scott et Peter Jackson pour le tournage de Prometheus et The Hobbit. Le film, tourné en 3D native, est restitué en 2D au ratio 2.40.

En 2D, il s’agit d’un sans-faute technique. Le tournage effectué en ultra haute définition se ressent rapidement. Les images sont tout d’abord dénuées de toute granulation. Le degré de définition oscille de très correct à excellent. L’étalonnage global reprend les caractéristiques du film en salles, avec des images particulières, ternes et sombres. Pour le reste, c’est toujours un sans-faute avec des contrastes particulièrement enchanteurs, des noirs profonds sur les séquences nocturnes et une fantastique profondeur de champ que l’on peut attester sur les séquences d’action mettant en scène notre héros Spidey. C’est propre et correctement encodé. Un sans-faute.

Qualité Vidéo - 3D

La 3D développée dans The Amazing Spider-Man est particulière et pourra, dans une certaine mesure, se montrer assez décevante. La grande majorité du long-métrage met en scène des séquences narratives au cours desquelles Marc Webb et son directeur photo ont minimisé les effets de profondeur. A tel point que la 3D se montre bien souvent minimaliste, peu expressive. Il faut en fait attendre l’émergence du héros Spider-Man et les scènes d’action les plus mouvementées pour assister à des séquences à la profondeur plus exacerbée. Le film oscille ainsi entre deux modèles d’expression : une 3D minimaliste pour les scènes traditionnelles et une 3D plus profonde et relativement plus jaillissante pour les scènes plus sportives.

On note tout de même quelques vrais coups d’éclats stéréoscopiques sur ce titre avec en premier lieu une fantastique scène où l’on a l’impression d’interagir avec l’hologramme 3D débordant de l'arbre de vie Oscorp et en second lieu la scène où Spider-Man marche sur les mains et se tient en équilibre au bord du vide. La séquence de la grue vaut aussi le détour. Les séquences de déplacement de Spider-Man en vue subjective donnent lieu à une bon sentiment d’immersion 3D relief tout comme la vue aérienne et le traveling sur la tour Oscorp vers les 1H20.20 minutes. Les séquences dans les égouts, notamment celle où Spider-Man tisse sa toile avant d’affronter le gros Lézard, sont particulièrement réussies en termes de profondeur. On notera aussi quelques jolis effets de jaillissement de particules à la fin du film.

Dans l’ensemble, il s’agit d’une 3D légère, qui ne fatigue aucunement, et qui évolue au fil de la narration. Heureusement, elle est ponctuée de quelques bons effets mémorables. Une expérience plaisante dans tous les cas.

Qualité Audio

Quelle frustration pour les amateurs de VO que nous sommes. En réalisant l’acquisition de cette édition “Ultimate” Blu-ray 3D + Blu-ray + DVD, on se rend vite compte qu’il y a un blême. Le Blu-ray 2D du film n’est pas inclus. Rien de bien méchant compte tenu du fait que le Blu-ray 3D est lisible en 2D sur toutes les platines du marché ? Et bien si ! Obligation Choix éditorial déplorable oblige (le disque n’occupe que 41Go des 50 autorisés par le format), la version originale de The Amazing Spider-Man n’est proposée qu’en Dolby Digital 5.1. Pire encore : en 448 kbps. En somme, si vous souhaitez découvrir le film en 3D/VO DTS-HD Master Audio, vous n’aurez d’autre choix que de vous tourner vers des éditions étrangères. En France, l’achat du Blu-ray 2D est la seule façon de profiter du film en VO/DTS-HD.

Difficile dès lors de se positionner entre VO et VF et d’établir de fiables comparaisons. D’autant plus que les choix éditoriaux de Sony Pictures sèment le trouble. La VF est proposée en DTS-HD Master Audio 5.1 mais sous 16-bit de définition et la VO en Dolby Digital 448 kbps avec un offset de + 4DB offrant l’illusion de sonorités plus fortes, plus agressives. Sans parler des différences de mixage VO et VF habituelles, qui donnent souvent l’avantage aux versions originales.

Ce que l’on peut dire toutefois c’est que, bien que proposée dans ces formats, VO et VF s’en sortent raisonnablement bien. Faute de ne posséder que cette édition Blu-ray 3D, nous aurions aimé tester la VO DTS-HD Master Audio 5.1 et vous en dire plus sur les qualités originales de ce mixage. Le film dans son ensemble vous réserve tout de même, en VO comme en VF, quelques coups d’éclat acoustiques mémorables notamment l’épisode du métro au cours duquel Peter découvre ses pouvoirs, l’épisode du pont ou encore la séquence d’affrontement finale. Toutes sont riches sur le plan multicanal. La musique signée James Horner est parfaitement ventilée sur les différents canaux. Si la VF reste tout de même est un peu amortie au niveau des basses, elle reste relativement cristalline sur les autres registres (moyenne et haute fréquence) et suffisamment dynamique dans son ensemble pour combler les attentes des VF-Philes. Mais quel dommage pour cette VO; on le répète.

Bonus

- Commentaires audio avec Mark Webb, Avi Arad, et Matt Tolmach 

- La 3D interactive avec Mark Webb (3D - 6.21 minutes)
Un documentaire en 3D dans lequel Mark Webb nous livre un petit cours bien sympathique grâce auquel les néophytes peuvent apprendre les bases d'un tournage en 3D stéréoscopique. Une forme de tutoriel sur la 3D en quelque sorte.

- Du storyboard à l’animation en 3D (HD - 2.36 minutes)

- The Amazing Spider-Man - la renaissance (HD - 1H49.49 minutes)
Un long et passionnant making-of faisant le tour de toute la production. Le document peut être visionné en plusieurs sections :

- Le développement et la réalisation
- Amis et ennemis : le casting
- Les costumes de Spidey et du Lézard
- Le Tournage à Los Angeles
- Le Tournage aux studios de Sony
- Le Tournage à New-York
- La post-production et la sortie en salles 

- Scènes supplémentaires (HD - 16.50 minutes)
Un ensemble de 11 scènes coupées au montage final. Les scènes sont présentées en VOST.

- Un sort différent
- Les condoléances de Connors
- A la poursuite de Connors
- Effraction chez Connors
- Partir
- De haut en bas : 1ère partie
- De haut en bas : 2ème partie
- Méchant Lézard
- Aide moi
- Toute la puissance que tu ressens
- Perdu quelque chose 

- Séquences de prévisualisation (HD - 39.08 minutes)

- Séquence d’ouverture révisée
- L’antre de l’araignée
- Le métro
- La naissance de Spider-Man
- Tête à l’envers
- Vue du toit
- Passerelle surélevée
- Le pont
- De l’amour dans l’air
- Les égouts du Lézard
- Au lycée
- Le Guet-Apens du lézard
- Impasse
- Grue
- Le laboratoire Oscorp
- Oscorp - le final 

- Galerie d’art 

- Spider-Man
- Le Lézard
- Environnements 

- Du storyboard au film - Progression visuelle (HD - 11.51 minutes)
Un document essentiel où l'on aborde comment ont été conçus les effets spéciaux de quatre scènes emblématiques du film y recourant abondamment.

- Séquence du combat au lycée
- Poses cultes et environnements numériques
- Le Lézard surgit
- Combat dans les égouts 

- Répétitions des cascades (HD - 11.52 minutes)

- Le métro
- Test de pouvoirs
- Combat dans la ruelle
- La fuite sous le pont
- Combat dans les égouts
- Spidey contre le lézard
- Le lézard attaque le Swat
- Le swat attaque Spidey 

- Le développement du jeu vidéo (HD - 3.26 minutes)

Conclusion et Screenshots HD

On vous rassure The Amazing Spider-Man en édition Blu-ray 3D assure le spectacle, et il s'agit dans l'ensemble d'une belle édition, riche en suppléments bonus. Malheureusement, cette édition est entachée d'un problème majeur : l'absence de VO en DTS-HD Master Audio 5.1, un choix éditorial que nous n'approuvons pas particulièrement. Cette édition déçoit de ce point de vue, s'agissant qui plus est d'une édition Blu-ray dite "Ultimate". Si vous visionnez les films uniquement en VF, pas de souci. Malheureusement, cela n'est pas notre cas.

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Screenshots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)