Test Blu-Ray : Hunger Games l'Embrasement
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark. Puisqu'ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l'Expiation - une compétition qui pourrait changer Panem à jamais...
Spectacle intense et dans l’ensemble une intelligente réalisation de Francis Lawrence. On apprécie particulièrement le scénario et l’interprétation de la jeune actrice Jennifer Lawrence. S’il existe quelques longueurs, notamment au cours de la première moitié du film, cela reste du grand cinéma. Mention spéciale aux scènes de l’arène tournées au format IMAX et à la chute finale, promesse d’un troisième épisode alléchant. Du grand spectacle !
Caractéristiques
Vidéo : Transfert 1080p24, MPEG-4 AVC (Débit moyen de 30257 kbps) / Format 1.78 (IMAX) et 2.40 (35mm)
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 7.1 (Débit moyen de 2736 Kbps / Encodage 16-bit), Français en DTS-HD Master Audio 7.1 (Débit moyen de 4952 Kbps / Encodage 24-bit)
Sous-titres : Français.
Qualité Vidéo
Hunger Games l’Embrasement a été filmé sur pellicule mais sous différents formats. Les scènes “standard” ont été captées en 35mm. Francis Lawrence a toutefois pris la décision de capter les scènes de l’arène, qui se situent dans la seconde moitié du film, en IMAX 65mm. Sur ce disque Blu-ray (Version IMAX), les scènes tournées en 35mm sont présentées au ratio cinemascope 2.40. Mais, tout comme pour les éditions Blu-ray de The Dark Knight et The Dark Knight Rises, les scènes tournées en IMAX sont présentées au ratio 1.78. Elles occupent alors tout l’espace de votre diffuseur, pour une expérience encore plus immersive.
Petite précision : l’histoire du film se mêle aujourd’hui habillement à la partie technique. Il n’y a pas d’alternance régulière entre les plans. Le passage au format 1.78 s’effectue de façon très subtile, lorsque l’héroïne pénètre dans l’arène, les bandes-noires s’estompant de manière progressive. La transition s’effectue sans douleur.
La section image s’en tire avec les honneurs aujourd’hui, même sur les séquences cinemascope tournées en 35mm. On retrouve des contrastes forts et d’excellents détails tout au long du film. Des choix assez surprenants ont été effectués en matière d’étalonnage des couleurs. Les scènes se situant au coeur du District 12 sont par exemple baignées dans des tons très sobres, avec des couleurs glacées, et désaturées. Là où au contraire la palette s’enrichit et prend littéralement vie sur la seconde moitié du film tournée en IMAX. Les scènes captées en 65mm sont d’ailleurs resplendissantes. Dès que le spectateur rentre au coeur de l’arène, l’immersion est totale. Une vraie claque visuelle avec un piqué, une définition, une clarté générale, et une profondeur de champ sans borne. Vraiment ! Un mot sur l’encodage : il a été réalisé en MPEG-4 AVC avec un bitrate moyen de 30 Mbps.
Qualité Audio
Quel spectacle ! VO et VF sont offertes aujourd’hui au format DTS-HD Master Audio 7.1. La scène sonore est très bien gérée, avec des canaux surround régulièrement employés. Le résultat étonne même, avec une scène qui matérialise une ampleur de possibilités en termes de définition et de résolution. Les sonorités sont précises et transparentes à l’écoute. Du côté positif, on citera aussi la clarté des dialogues et l’excellente réponse en fréquence, du haut jusqu’aux fréquences les plus basses. Les scènes d’action au sein de l’arène se montrent très spectaculaires. Mention spéciale d'ailleurs à la scène d’attaque des singes, créés en numérique par WETA; une séquence très active sur les canaux surround. On apprécie aussi les usages du canal LFE, notamment les coups de canon, annonciateurs dans les jeux de l’arène des décès des participants. Le doublage français est d’excellente qualité lui-aussi, et bénéficie en supplément d’un encodage sous 24-bit, d’où un bitrate moyen supérieur en VF : 4952 kbps.
Bonus
Pour ce test, nous n'avons eu à disposition que le disque version IMAX. Néanmoins, cette édition limitée Digipack contient :
- le Blu-ray du film (version cinéma)
- le Blu-ray du film en version IMAX (format image 2.40 et format IMAX pour les scènes dans l'arène)
- le DVD du film (version cinéma)
- le Blu-ray et le DVD des bonus
- le CD Audio de la bande originale de Hunger Games : L'embrasement
- un livret de 12 pages Bonus (près de 5 heures de suppléments)
- Le making of du film en 9 parties (145' - VOST) : - La suite de la saga - La construction d'un univers - Les acteurs - Costumes, maquillages et coiffures - Le tournage à Atlanta - Les cascades et les armes - Le tournage à Hawaï - La post-production - La suites des opérations Au Coeur du District 12 : La Plaque (VOST)
-5 scènes coupées (VOST)
- Commentaire audio du réalisateur, Francis Lawrence et de la productrice, Nina Jacobson (VOST)
Conclusion et Screenshots HD
Si vous êtes fans de belles images et de pistes DTS-HD furibondes, cette édition Blu-ray (version IMAX) d'Hunger Games est faite pour vous. La qualité vidéo est étonnante, avec plus d'une heure de spectacle IMAX restitué au ratio 1.78 plein cadre. Mention spéciale aussi à la qualité des pistes DTS-HD Master Audio 7.1 (VF et VO). Un superbe Blu-ray Disc hautement recommandé par la rédaction.
Screenshots HD (Extraits redimensionnés en 1280 x 720 pixels et encodés au format .jpg)