Test 4K Ultra HD Blu-ray : Baby Driver
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu'il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal... Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu'il aime et sa vie sont en jeu.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Qualité Vidéo
Edgar Wright est certes un jeune réalisateur. Mais il voue un grand respect au format 35mm traditionnel. Il a tourné Baby Driver principalement sur pellicules avec des caméras Panavision Panaflex Millennium XL2 et Arricam LT & ST. Des caméras numériques Arri Alexa Mini & XT Plus ont été sollicitées pour quelques prises de vue aériennes. Baby Driver est sorti en 2017 dans les salles de cinéma. L'intermédiaire numérique a été supervisé en 2K. Cette édition Ultra HD Blu-ray restitue le long-métrage dans une version mise à l'échelle en 2160p avec la technologie HDR10.
Pour une oeuvre tournée en 35mm, la définition et le niveau de détail restent moins marqués que de coutume. C'est en tout cas conforme au contexte d'un master intermédiaire 2K. L'édition Ultra HD Blu-ray peine à apporter des différences radicales à ce niveau. On remarque tout de même la présence d'un léger voile de netteté supplémentaire. En particulier sur les traits de visage plus robustes et les textures urbaines un poil plus affinées. Par contre, le grain 35mm est plus dense et respire avec plus d'aisance.
La version HDR est ferme dans la gestion des contrastes qui se révèlent plus uniformes. Elle atténue les teintes quelques peu punchies et non naturelles de l'édition simple Blu-ray. Moins jaûnatres, les tons chair sont plus réalistes et s'approprient des nuances subtiles. Baby Driver est un film simple et direct. Les couleurs primaires (jaunes, rouges et bleus) sont exacerbées. Elles sont riches de valeurs thématiques et s'alignent avec certains motifs psychologiques dont la quête de liberté, l'excitation et les contraintes vécues par le jeune protagoniste. Le tout est complété par une brillance accrue des blancs et un éclat renforcé des reflets spéculaires affectant métaux et carrosseries.
En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 5064 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 301 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 90.16% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 153 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 48255 kbps.
Qualité Audio
Restituée avec un core Dolby TrueHD 7.1 (24-bit, 5409 kbps), la VO Dolby Atmos de Baby Driver délivre de très solides prestations, particulièrement musicales. Cette VO spatialise les différents titres de la solide bande-originale de manière efficace, y compris sur les canaux supérieurs. C'est judicieux lorsque Baby se laisse porté par la musique de son casque audio. C'est alors toute la pièce qui s'anime avec un sentiment d'enveloppement remarquable. Quelques effets Atmos se font remarquer plus tard notamment lors d'un passage d'hélicoptère et une pluie subtile qui tombe sur la pare-brise (vers 1h20). Le mixage s'illustre sans surprise lors des différent braquages de banque et autres poursuites en voiture. Le canal LFE ne manque pas d'activité et apporte le poids suffisant pour renforcer les différents coups de feu avec punch et entrain. C'est un mixage très vitaminé.
La VF s'en sort raisonnablement bien. Elle a le mérite d'être proposée sur ce disque au format DTS-HD Master Audio 5.1 (sous 24-bit, 3999 kbps).
Bonus
- 2 commentaires audio
- 11 scènes coupées
- Envers du décor
- Animation d'une sélection de scènes
- Répétions et pré-production avec 3 séquences
- Clip musical "Blue Song"
- Galerie de storyboards
- Teasers et Bandes-annonces
Conclusion
C'est un film drôle et explosif. Edgar Wright fait preuve d'une maîtrise artistique. Sony Pictures signe une solide édition, malgré un intermédiaire numérique supervisé en 2K. Mention spéciale au mixage Dolby Atmos (VO) et sa riche présence musicale.