Test 4K Ultra HD Blu-ray : Cruella

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

Londres, années 70, en plein mouvement punk rock. Escroc pleine de talent, Estella est résolue à se faire un nom dans le milieu de la mode. Elle se lie d'amitié avec deux jeunes vauriens qui apprécient ses compétences d'arnaqueuse et mène avec eux une existence criminelle dans les rues de Londres. Un jour, ses créations se font remarquer par la baronne von Hellman, une grande figure de la mode, terriblement chic et horriblement snob. Mais leur relation va déclencher une série de révélations qui amèneront Estella à se laisser envahir par sa part sombre, au point de donner naissance à l'impitoyable Cruella, une brillante jeune femme assoiffée de mode et de vengeance...

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Cruella a été filmé entièrement en numérique. Des caméras Arri Alexa 65 (6.5K) et Arri Alexa Mini (3.4K) ont été utilisées. Le film de Craig Gillespie est présenté sur ce vidéo disque en HDR10. Le master intermédiaire a été confirmé en 4K. Malgré l'humour noir qui prévaut, Cruella s'impose comme une production pleine de couleurs et d'énergie. On nous plonge dans un univers de haute couture. La photographie est très soignée. L'Arri Alexa 65 (à large capteur) semblent avoir été privilégiée pour les séquences consacrées à la Baronne. Elles sont marquées par des plans larges, qui imposent l'autorité. Tandis que les séquences d'Estella sont à l'image du personnage : instables, avec des mouvements de caméras plus improbables. L'adoption du ratio 1.85 ouvre quelque peu le champ de vision. Il révèle la majesté des décors avec hauts plafonds.

Sans grain, ces images captées en numérique conservent une forme de texture sensible extra-fine épaississant le rendu. Le niveau de définition est juste captivant. Les gros plans centrés sur les visages des deux Emma apparaissent incroyablement détaillés. La version UHD révèle toute la minutie du travail réalisé par Jenny Beavan sur les costumes. Ils sont juste magnifiques. L'encodage HEVC favorise une plus grande stabilité. Il réduit la présence de petits artefacts autour des objets. Les rides des personnages apparaissent un peu plus fines et mieux représentées. Ceci étant dit, le Blu-ray s'en sort plutôt bien à la comparaison. L'apport de définition paraît même plus relatif que prévu.

La palette de couleurs déployée sur cette oeuvre Disney est magnifique. La plage de contrastes a été domptée pour conférer cette ambiance très stylisée des années 60/70. L'approche est volontairement conservatrice. Le pic maximum de luminosité a été rélevé à seulement 218 nits. Ceci dit, l'étalonnage HDR parvient à établir des nuances positives. La brillance est réhaussée (les bijoux, les costumes, les rouges à lèvres). Ce qui tend à renforcer l'ambiance luxueuse qui se dégage de la photographie. Les tons chair gagnent en coloration avec quelques nuances roses/orangées supplémentaires. Moins écrasées, les séquences faiblement éclairées tirent leur épingle du jeu. La lisibilité s'y trouve renforcée avec plus d'éclat lumineux et des ombres mieux délimitées. Ce sont là de splendides images, vraiment !

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 228 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 153 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 81.67% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 123 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 48845 kbps.

 

Qualité Audio

La version originale est présentée en Dolby Atmos (core TrueHD 7.1, 5291 kbps). Les prestations audio sont agréables. Mais elles restent conventionnelles. Ce mixage Disney, très équilibré, se concentre sur une représentation authentique des bruitages ambiants et des dialogues. Le film ne manque pas d'action ni de mouvements énergétiques. Mais sans dynamique totalement incendiaire. Ni sonorités pleinement impactantes non plus. Les chansons de la bande-originale relèvent l'expérience. L'usage des canaux aériens contribue à étendre le rendu des atmosphères et favoriser les extensions musicales. Cruella est animée par une très solide bande-originale utilisée d'une façon quelque peu inflationniste. Elle attire l'attention, à défaut de porter les personnages toujours vers le haut. On y retrouve de solides titres britanniques des années 60/70, allant de ballades féministes à du rock plus classique.

Comme de nombreuses éditions Disney, la VF est à découvrir en Dolby Digital Plus 7.1.

 
 

Bonus

- Bêtisier
- Scènes coupées
- Les deux Emma
- L’angle des acolytes
- Cruella Couture
- Le monde de Cruella
- Nouveaux chiens… Vieux trucs
- Cruella 101

Conclusion

Cruella mérite d'être découvert, et cela dans les meilleures conditions. Cette édition 4K Ultra HD Blu-ray reste très solide visuellement. On attire votre attention sur la magnifique photographie signée Nicolas Karakatsanis. Hautement conseillée, rien que pour cette raison.