Test 4K Ultra HD Blu-ray : Black Widow

Synopsis

Natasha Romanoff, alias Black Widow, voit resurgir la part la plus sombre de son passé pour faire face à une redoutable conspiration liée à sa vie d'autrefois. Poursuivie par une force qui ne reculera devant rien pour l'abattre, Natasha doit renouer avec ses activités d'espionne et avec des liens qui furent brisés, bien avant qu'elle ne rejoigne les Avengers.

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

Black Widow (2021) a mobilisé différentes caméras numériques 4K et 8K. On peut citer les Panavision Millennium DXL2, Phantom Flex4K, Red Helium et Sony CineAlta Venice. Le master intermédiaire n'a été supervisé qu'en 2K. Il s'agit donc d'une version mise à l'échelle en 2160p. Sur cette édition Ultra HD Blu-ray, on retrouve la technologie HDR10 et un ratio d'image 2.39:1.

En Blu-ray comme en Ultra HD Blu-ray, on est en face d'images solides, dignes d'une production MCU récente. Ceci dit, en raison de l'utilisation d'un DI 2K, l'apport de définition est plus modéré qu'escompté. On peut tout de même déceler un léger apport de finesse sur la version UHD. Il vient s'illustrer sur les textures faciales (Scarlett Johansson, Florence Pugh), les costumes (Black Widow, Taskmaster) et quelques subtilités d'arrière-plan (l'intérieur de l'hélicoptère, les rues de Budapest). On ne parlera pas de différences radicales pour autant. On déplore aussi la présence d'un léger crénelage affectant certaines lignes (Romanoff faisant du vélo dans son quartier de l'Ohio, la caravane en Norvège). Dans tous les cas, ce sont des images sans grain aucun.

En HDR10 et Wide Color Gamut, Black Widow récupère une sensation de brillance réhaussée qui vient contribuer à renforcer l'impression de netteté générale. La température varie en fonction des nombreux environnements traversés (Maroc, Hongrie...). Des nuances couleurs sont apportées dont ces teintes oranges/rosées affectant les tons chair (plus chaleureux sur la version HDR). On signale un apport significatif de vibrance sur les couleurs primaires et secondaires (la verdure lors des premières séquences en Ohio). Et on accorde une mention spéciale à l'environnement de la Chambre Rouge qui se démarque admirablement grâce à la dynamique d'image amplifiée. Sur ce titre, de nombreux pics de luminosité ont été relevés au dessus des 1000 nits.

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1356 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 628 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 94.89% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 217 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 46197 kbps.

Qualité Audio

Black Widow profite d'une version originale présentée au format Dolby Atmos (core TrueHD 7.1, 24-bit, 4924 kbps). Coups de feu, échanges physiques et chocs de véhicules animeront votre séance non sans efficacité. A l'image de la bagarre au Goulag, il s'agit d'un mixage engageant. La scène surround est abondamment exploitée avec ambiances et sollicitations musicales. Sans exploser tout sur son passage, la dynamique reste suffisamment énergique pour insufler un sentiment de robustesse générale (dès l'attaque surprise sur le pont). Ceci dit, l'essentiel de l'activité repose sur une scène sonore spatialisée en 7.1. L'exploitation des canaux verticaux reste anecdotique sur ce titre, à l'exception peut-être de la course poursuite dans les rues de Budapest et de l'évasion de la prison d'Alexei Shostakov. Deux scènes un peu plus aériennes que la moyenne...

La VF est présentée en Dolby Digital Plus 7.1 (1024 kb/s) et reste globalement très combative.

Bonus

- Les soeurs
- Bêtisier
- Les coulisses du tournage
- Introduction de la réalisatrice
- Scènes coupées

Conclusion

L'essentiel est assuré avec une édition 4K Ultra HD Blu-ray globalement très solide. Un indispensable (au moins pour les fans de l’univers cinématographique Marvel). Avis aux amateurs...