Test 4K Ultra HD Blu-ray : Karaté Kid (1984)
Publié le par la Rédaction
Synopsis
Daniel quitte le Texas pour s'installer avec sa mère, Lucille, en Californie. À l'école, ses nouveaux camarades de classe l'isolent et le persécutent. Daniel apprend donc le karaté avec l'aide d'un vieux Japonais qui lui enseigne comment se défendre contre des voyous.
NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.
Qualité Vidéo
Karaté Kid (1984) a été tourné sur pellicules 35mm à l'aide de caméras Panavision. Pour son 35ème anniversaire célébré en 2019, une remasterisation 4K a été supervisée par Sony Pictures. A la clé : un nouvel étalonnage des couleurs en Dolby Vision. Karaté Kid (1984) nous est présenté sur cette édition en 2160p (master 4K - 2019), avec une compression vidéo HEVC.
Le gain établi par rapport à l'édition Blu-ray de 2010 frappe aux yeux. D'abord par le biais du nouvel étalonnage Dolby Vision dont les valeurs sont loin d'être conservatrices sur ce titre. On note la présence de nombreux pics lumineux supérieurs à 1500 nits et une profondeur conférée aux noirs globalement appréciable. Les teintes relativement délavées du précédent Blu-ray ne sont également plus d'actualité. Cela passe ensuite par la suppression des poussières parasites qui reste globalement bienfaitrice. Et surtout par l'apport de définition qui est notable sur ce titre phare des années 80. Lignes et contours gagnent en netteté. Les textures (de la mythique Ford Super De Luxe aux différents kimonos lors du tournoi final) se révèlent plus finement retranscrites. Sans oublier les visages plus fermes et détaillés (de Pat Morita à Elisabeth Shue). Karaté Kid conserve malgré tout cette forme de douceur eighties emblématique, avec des plans au piqué modéré. Ceci dit, la qualité des images reste correcte et homogène. Et la retranscription du grain 35mm se révèle plus ferme et authentique qu'autrefois. Pas un disque de démonstration mais une mise à niveau qui reste appréciable.
En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 3406 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 1129 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 95.71% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 185 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 64326 kbps et 66416 kbps (avec surcouche Dolby Vision).
Qualité Audio
Le mixage d'origine est désormais présenté au format Dolby Atmos avec un core Dolby TrueHD 7.1 (24-bit, 5009 kbps). La signature des sonorités reste d'époque et cette version Dolby Atmos ne réinvente pas forcément le morceau d'origine. Cependant, à l'image de la fête d'Halloween célébrée au chapitre 6, la spatialisation a été améliorée avec la présence d'atmosphères qui se répandent plus facilement dans la pièce d'écoute qu'auparavant. Cela va du bruissement des vagues et des bruits de mouettes lorsque Daniel s'entraine au bord de l'Océan. Jusqu'aux cris de John Kreese dans son dojo et des ambiances finales de tournoi. L'éditeur a le mérite aussi de restituer les précédents mixages VO en DTS-HD Master Audio 5.1 et 2.0. Les puristes en seront ravis.
La bonne nouvelle se situe également dans la présence d'une version française en DTS-HD Master Audio 5.1 (2176 kbps, sous 16-bit).
Bonus
- En souvenir de "The Karate Kid"
- Scènes coupées
- Commentaire audio
- La voie du Karaté Kid
- Au-delà de la forme & La vie d'un bonsaï
- L’Est et l’ouest : carnet de notes d’un compositeur
Conclusion
Dans les limitations du matériel 35mm d'origine, cette édition 4K Ultra HD Blu-ray vient apporter de sensibles améliorations. Elle fournit la plus belle version de Karaté Kid en date. Hautement recommandé pour les fans !