Test 4K Ultra HD Blu-ray : Karaté Kid 3 (1989)

Publié le par la Rédaction



 

Synopsis

John Kreese, propriétaire du dojo Cobra Kai, a été vaincu par le vieux maître Miyagi au terme d'un rude combat. Humilié par cette défaite, il a perdu ses élèves et a été ruiné. Il demande alors de l'aide à son ami et richissime associé, le karatéka Terry Silver, qui lui promet une vengeance sur Miyagi et son jeune disciple, Daniel. De retour d'Okinawa, Daniel et Miyagi découvrent que leur immeuble a été rasé.

NB : Les comparatifs image (compression .jpg, 8-bit) sont strictement à usage illustratif et sont non représentatifs de ce que l'Ultra HD Blu-ray diffusera sur votre écran UHD HDR calibré.

Qualité Vidéo

A l'image des deux films précédents, Karaté Kid 3 (1989) a été tourné en 35mm. Sony Pictures a entrepris en 2021 une remasterisation intégrale du long-métrage. Celle-ci a été supervisée en 4K. Karaté Kid 3 (1989) est présenté sur ce vidéo disque en Dolby Vision.

Sony Pictures enfonce le clou. Ce troisième opus est certainement le titre bénéficiant de la plus importante mise à niveau de cette saga. Il faut dire que le précédent Blu-ray était peu folichon avec sa définition particulièrement mollassonne. On profite dans un premier temps d'un léger zoom-arrière offrant un cadrage plus généreux. Les images se saisissent ensuite de détails bien plus nets que sur le précédent master. C'est clairement le jour et la nuit. Aussi bien sur les visages (le vieux maître Miyagi), les textures (le Dojo Cobra Kai, les bonzaïs) que sur les très jolis paysages traversés (la plage, la crique). Le grain 35mm retrouve sa densité originelle. En matière d'étalonnage, les seuls tons de peau plus sains et naturels devraient suffire à vous convaincre. Les tons particulièrement délavés du précédent Blu-ray ne sont plus du tout d'actualité avec ces hideuses dérives (magentas et verdâtres) enfin corrigées. Des couleurs mieux tenues, moins criardes (la verdure) sont couplées à de jolis contrastes rééquilibrés.

 

En HDR10, le niveau de luminosité du pixel le plus lumineux de l'ensemble du flux (MaxCLL) s'élève à 1002 nits. Une valeur moyenne des pics de luminosité a été mesurée à 365 nits. De même, sur la globalité du long-métrage, 86.07% des plans sont composés de hautes lumières (avec une médiane de 145 nits). Concernant la compression vidéo HEVC, le bitrate moyen a été mesuré à 57150 kbps et 59247 kbps (avec surcouche Dolby Vision).

 

Qualité Audio

Comme pour les deux titres précédents, la VO a été remixée en Dolby Atmos avec un core TrueHD 7.1 (24-bit, 4921 kbps). Ce nouveau mixage parvient à élargir quelque peu la scène sonore. Mais il conserve la signature de l'époque, sans jamais surexploiter l'environnement surround et en usant que très ponctuellement des voies aériennes. Quelques ambiances tirent leur épingle du jeu malgré tout. Par exemple : les trains circulant en arrière-plan du magasin de bonsaï ainsi que les vagues qui éclaboussent les différents canaux lorsque Daniel et Jessica teintent de sauver l'arbuste dans la crique. Les dialogues restent fermes et l'éditeur propose de nouveau les mixages 5.1 et 2.0 précédents au format DTS-HD Master Audio (sous 16-bit).

Par contre, contrairement aux deux premiers films, la VF se limite cette fois-ci à du Dolby Digital 2.0 (192 kbps).

 
 

Bonus

- Bande-annonce

Conclusion

Ce n'est sans doute pas le volet le plus inoubliable mais Sony Pictures a fait son job. C'est une mise à niveau 4K authentique avec un important bond en avant qualitatif. Les fans apprécieront cet excellent coffret trilogie !